Le lecteur a pu s'étonner de l'absence de publication ces derniers jours : comme de nombreux services en région parisienne - l'auteur n'a plus reçu de courrier ni de journaux ou magazines par porteur pendant quatre jours - elle est à mettre sur le compte des fameuse "intempéries"...
Cela commence par un léger saupoudrage qui donne beaucoup de charme au paysage, comme ici dans la cour du vieil Hôpital Saint-Louis...
...puis, rentré chez soi, la terrasse comme le jardin se couvrent peu à peu.
Le lendemain matin, la couche est si épaisse que sortir en voiture devient impossible, sortir à pied devient périlleux...
Aller chercher son pain devient une expédition...
...et sous peine de les voir définitivement courbés, il faut s'armer de courage et d'un balai pour secouer les bambous qui ornent le front-garden...
Mais le dégel arrive rapidement, donnant une touche mélancolique au Parc où l'auteur aime à faire quelques pas : fantômes de bonhommes de neige, pâle reflet des statues qui l'ornent d'ordinaire..
...perspectives devenues brouillonnes, où le Grand Canal encore gelé témoigne de la rigueur de l'épisode...
...broderies encore légèrement parsemées de taches de blanc...
...jusqu'au petit jardin de curé devenu un jardin de pope russe.
Il y a certes de quoi faire sourire - et un peu plus - les québécois et même les habitants de l'Est de la France ou de nos montagnes, mais le psychodrame est devenu à Paris une tradition lors du moindre épisode neigeux, et l'auteur se devait de n'y pas déroger...