Après Julian Schnabel dans notre dernier billet, nous poursuivons avec une autre figure de l'art contemporain, l’autrichien Franz West (1947-2012).
Nous vous proposons un rapide parcours de la rétrospective qu'a consacrée le centre Pompidou, l'automne dernier, à cet artiste beaucoup plus provocateur, et sans doute moins "commercial" que Schnabel.
Avant même d'entrer dans les salles d'exposition, le ton était donné avec une installation de canapés dans le hall, installation qu'il avait conçue pour la Documenta IX de Kassel en 1992, en hommage à Freud, Viennois comme lui...
Au début du parcours, des dessins du début des années 70...
...et quelques objets étranges.
Dans la salle suivante, des sculptures aux formes, à la texture et aux couleurs indéfinissables qui caractérisent son œuvre...
...comme cet emblématique Idiosyngramm de 1985.
West s'est parfois présenté comme "fabricant de meubles"...
...présentés ici dans les installations variées.
Parmi ces meubles, ces étranges poufs roses ou ces structures de couleur vive où le public est invité à se "vautrer" (en allemand dans le texte).
Un coup de projecteur sur quelques installations :
Ohne Titel (1988)
LemurenKöpfe (1992)
Two to Two (1994)
Viennoiserie (1998)
Sculpture A (2001)
Ecke (2009)
Dans la dernière salle, quelques affiches d'expositions, toujours assez provocatrices...
dont plusieurs dans des FRAC de province en France...
Pour terminer, en redescendant du 6ème étage où est présentée l'exposition, trône dans le hall du rez de chaussée une sculpture monumentale (Gekröse, 2011) où il est bien précisé que contrairement à certaines œuvres présentées dans la galerie, le public est prié de ne pas s'assoir dessus...