
Poursuivons le parcours amorcé dans notre dernier billet : l'église Saint-André-de-Sorède (Xème siècle), dans la bourgade de Saint-André, seule trace encore visible de l'ancienne abbaye, à la façade si pure avec ses arcatures lombardes, son linteau sculpté,...
La nef est dépouillée, d'un style très pur...
Le roman primitif est partout...
Quelques détails...
Des stèles romaines réemployées...
Le campanile et le chevet...
À quelques kilomètres, l'église Saint Michel de Saint-Génis-des-Fontaines, partie de l'abbaye de Saint-Génis (IXème - Xème siècle), avec son célèbre linteau, l'une des plus anciennes traces écrite de l'art roman.
Encore une belle nef romane aux lignes pures
ornée de retables baroques, dont un du début du XVIIème siècle
Le cloître, de dimension modeste mais très harmonieux, a subi beaucoup de vicissitudes après son achat et son démantèlement en 1924 par l'antiquaire parisien Paul Gouvert, qui en a fait faire des copies vendues aux Etats-Unis, mais les éléments originaux ont été pour la plupart retrouvés et le cloître a été rebâti entre 1986 et 1994.
Le chevet est très simple, et de l'arrière de l'église abbatiale, on peut en apercevoir les tours enduites et crénelées.
Au retour, un regard sur les magnifiques tours romanes de la cathédrale d'Elne, dans le soleil triomphant.