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En appendice au billet de la semaine dernière, écho d'un beau week-end dans le département des Vosges, encore quelques images, en commençant par la préfecture, avec ci-contre la "tour chinoise", folie du XVIIème siècle qui permet de monter jusqu'au parc du château, et qui se dresse derrière la maison où l'auteur a passé son enfance : elle avait alors un aspect beaucoup moins pimpant, car elle a été depuis l'objet d'une belle restauration. Peut-être est-elle à l'origine de son attrait pour l'étude du chinois !
La maison familiale, contemporaine de la tour et qui a depuis changé de propriétaires, a gardé son cachet de l'architecture urbaine lorraine du XVIIème siècle.
A deux pas, l'imposante basilique Saint-Maurice, dont l'architecture intérieure retiendra notre attention, avec sa belle nef aux hautes voûtes en plein cintre,
et son élégant choeur gothique.
Pour faire le lien avec le billet précédent, elle recèle une mise au tombeau du XVIème siècle, d'une facture à nos yeux moins fine que celle de Domjulien.
On y retrouve les mêmes personnages, Marie-Madeleine étant placée cette fois en deuxième position des saintes femmes, du côté de Joseph d'Arimathie. Un seul ange est présent.
Au passge, nous remarquons qu'une belle statue, qui n'y figurait pas du temps de notre enfance, a été posée dans une niche extérieure...
L'excursion du deuxième jour avait un objet très précis : les croix de chemin trilobées avec Adam et Eve.
Dans tous les cas, elles présentent d'un côté une crucifixion, de l'autre une pietà ; Adam et Eve font face au côté pietà.
A Vincey, difficile de voir la pietà, collée au toit d'une maison, mais Adam et Eve sont très expressifs.
A Evaux-et-Ménil, c'est la Pietà qui fait face à la rue, mais on peut se faufiler derrière la croix pour apercevoir le côté crucifixion, un peu dégradé, et Adam et Eve de dos.
Enfin, à Brantigny (encore un lien avec le billet précédent, le curé de Brantigny étant à l'origine du beau retable de l'église de Domjulien), le côté pietà fait face à la rue.
La croix étant derrière l'église, l'accès au côté crucifixion, un peu dégradé, est bien dégagé
et on a tout loisir de voir Eve, Adam, ainsi qu'une représentation de Saint-Nicolas qui orne le piédestal.
Sur le chemin du retour, au milieu d'une ferme située à l'emplacement d'une ancienne commanderie de templiers, le chevet de l'église de la commanderie a été préservé
Terminons ce billet par un passage à Charmes, dont l'église Saint Nicolas, malheureusement fermée, ne laisse apercevoir que l'extérieur de la belle chapelle Renaissance des Savigny (1537), dite aussi de saint Hubert
et la façade "moderne" de son clocher réédifié après les destructions de la dernière guerre.
A Charmes aussi , une belle maison Renaissance dite "des Loups".