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Continuons à célébrer le printemps - même froid et tardif avec quelques images de l'Ouest Parisien. En commençant par le Parc Monceau, avec ses entrées discrètes dans l'axe de l'Etoile,...
Sur une grande partie, le parc est entouré d'hôtels dont le jardin est directement mitoyen. S'y sont rajoutés récemment des hôtels pour insectes...
Les pelouses, comme celles des autres parcs de la capitale, sont remplies en ce dimanche de parisiens confinés...
Quelques décorations sur le mode antique
Des statues d'un académisme à toute épreuve (ici, Hommage à Guy de Maupassant, par Raoul Verlet - 1897)
Petit clin d'oeil à nos lecteurs angoumoisins : Raoul Verlet, né à Angoulême en 1867, est l'auteur de la monumentale statue érigée en hommage à Sadi Carnot au bord du rempart Desaix.
Comme à Sceaux, le théâtre de Guignol attend encore les bambins
Principal ornement du parc, le bassin ovale, la Naumachie, est bordé d'une colonnade corinthienne. Celle-ci provient de la Rotonde des Valois, monument funéraire imaginé par Catherine de Médicis en 1559 pour son époux en ajout à la basilique Saint-Denis et détruit en 1719 : les colonnes furent récupérées et installées par Carmontelle (1717-1806, premier aménageur du parc pour le duc de Chartres, le futur Philippe-Egalité).
Un charmant petit pont...
et la belle rotonde à l'entrée sur le boulevard de Courcelles, due à Claude-Nicolas Ledoux. Elle faisait partie de l'enceinte des Fermiers généraux conçue par ce dernier et érigée de 1784 à 1790, et était appelée Barrière de Chartres, assez improprement puisqu'on n'y passait pas, dans la mesure où elle donnait sur les jardins du duc de Chartres...Elle abritait des bureaux des Fermiers généraux.
Restant dans la perspective de l'Etoile, empruntons l'ancienne avenue de l'Impératrice tracée par Haussmann dans les années 1850, devenue avenue du Bois en 1875, puis avenue Foch en 1922.
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Les hôtels qui ont fait sa splendeur ont été presque tous démolis pour faire place à des immeubles de luxe, notamment le palais rose de Boni de Castellane et de son épouse (héritière) américaine née Anna Gould, inspiré du Grand Trianon, construit de 1896 à 1902 et démoli en 1969 après des tentatives infructueuses de classement.
Quelques vestiges de cette époque. L'immeuble au drapeau abrite le musée Ennery, rattaché au Musée Guimet, qui présente la collection léguée à l'Etat par Clémence Dennery telle que cette dernière l'avait conçue.
Les bas-côtés de l'avenue, longue de 1200 m et large de 120 m, offrent un vaste espace de promenade,
Les iris y sont précoces, nettement plus qu'au Parc de Sceaux
Sur le côté de l'avenue, à son extrémité Ouest, encore des fleurs avec cette exquise entrée de la station Porte Dauphine, du Guimard le plus pur.
Portons-nous encore plus à l'Ouest, vers le parc de Bagatelle, un des quatre pôles du jardin botanique de la ville de Paris (avec le jardin des serres d'Auteuil comme lui au bord du bois de Boulogne, et le parc floral de Paris et l'arboretum de l'école du Breuil qui se trouvent eux dans le bois de Vincennes).
Le château et le premier parc ont été construits en soixante-quatre jours seulement, à la suite d'un pari entre Marie-Antoinette et le comte d'Artois, acquéreur du domaine en 1775.
Le Trianon a été ajouté en 1870, sur le flanc du château
C'est de loin qu'il est le plus décoratif
L'orangerie, ajoutée en 1835
Le kiosque de l'impératrice, juché sur une butte, offre une belle vue sur la roseraie malheureusement en retard de floraison
Encore quelques détails
Terminons avec cette charmante pagode à la mode chinoise, pour rester dans l'esprit du titre de ce blog.