Le blog de Michel

Nouvelle séance ce soir des Cafés de la Statistique, dans la salle du premier étage du Café du Pont-Neuf. Entrée libre, mais la première consommation coûte 6 euros : c'est à ce prix que le bougnat prête sa salle au groupe "Statistique et Société" de la SFdS (Société Française de Statistique) qui les organise chaque mois - en principe le deuxième mardi.

(pour plus d'information, voir mon billet du 12 octobre).

Ce soir, l'animatrice était Agnès Van Zanten

parlant de son sujet favori, la carte scolaire. Beau sujet pour des débats sans fin - la plupart des auditeurs, comme dans n'importe quelle assemblée en France, étant des parents ou anciens parents d'élèves confrontés à cette problématique!

Pas assez cependant, à mon goût d'analyse statistique précise pouvant étayer le propos et évaluer dans quelle mesure l'objectif de mixité sociale poursuivi par la carte scolaire depuis sa création en 1963, en passant par l'"assouplissement" de 2007, est atteint ou non.

J'ai cependant eu plaisir à revoir l'oratrice, avec qui j'ai partagé dans une vie antérieure le sommaire d'un ouvrage collectif : nos articles se faisaient suite dans le sommaire :

Un dernier mot à propos de mon activité de "rat de conférences" : la vidéo de la conférence de Jean-Michel Quatrepoint "Mourir pour le yuan, comment éviter une guerre mondiale", que j'avais évoquée il y a un mois dans ce blog est en ligne.

Pour les amateurs : Conférence de JM Quatrepoint le 11 octobre 2011

Pour ceux que le titre du billet d'hier a laissés sur leur faim, trouvant l'art topiaire et l'expo "art et matière" organisée par mon vigneron lorrain un peu maigres, je complète en relatant notre visite à l'exposition 

L'espagne entre deux siècles

qui se tient au Musée de l'Orangerie du 7 octobre au 9 janvier prochain.

L'affiche représente le tableau Granadina, d'Hermen Anglada Camarasa, peint vers 1914, comme un Gustav Klimt à la manière espagnole :

Pour nous, beaucoup d'évocations du pays basque espagnol, notamment la côte autour de Zumaia, village de notre amie Luchy, où Zuloaga, né à Eibar, à quelques kilomètres, avait son atelier devenu musée.

Nous avons été notamment sensibles à ce tableau de Joaquin Sorolla représentant une scène de plage à Zarauz, à deux pas de Zumaia en venant de Saint-Sébastien :

Bref, un très bon moment, avec la découverte d'artistes majeurs peu connus en France, et outre le plaisir d'évoquer des lieux qui nous sont chers, celui de découvrir dans certaines oeuvres l'inspiration qu'ont puisée les peintres espagnols dans la fréquentation, à Paris, de Cézanne pour Joaqim Sunyer, de Matisse pour Francisco Iturrino, et bien d'autres encore.

Un grand vide après ces vacances de Toussaint si - agréablement - occupées avec nos petits-enfants.

Quelques petites choses à partager pour reprendre le fil de ce blog : un petit tour aux buttes-Chaumont ce mercredi avec les numéros 2 et 4, où nous découvrons beaucoup de Chinois ( Chinois de France ou Français de Chine...) de tous âges s'adonnant à la gymnastique traditionnelle, et même tout un groupe de danseuses :

A la sortie du Parc, la plaque professionnelle d'un expert comptable au nom prédestiné - ou est-ce un gag pour attirer le client ?

Au passage, un hommage à un lecteur trufficulteur de ce blog, avec mes félicitations pour sa dernière récolte, ici à la pesée sur la balance Roberval de la cuisine de son cottage périgourdin :

Enfin, hier soir, notre deuxième soirée de la saison à l'Opéra : Lulu, d'Alban Berg, dans la mise en scène désormais classique de Willy Decker, avec Laura Aitkin éblouissante dans le rôle titre et un orchestre magistralement emmené par Michael Schonwandt. La dernière aura lieu samedi soir à 19H30 : elle passe en direct sur France Musique, vous pouvez tous en profiter (mais sans le spectacle sous les yeux, ce doit être un peu plus difficile à apprécier si l'on n'est pas familier avec la musique dodécaphonique...)

Lundi 24 matin, encore deux pensionnaires seulement, emmenés en promenade au Parc de Sceaux sous un beau soleil d'automne :

Le soir, leurs cousins de province les ont rejoint pour le dîner, avec leur maman. Le lendemain matin mardi 25, activités variées dans le salon :

Le Parc de Sceaux est toujours aussi accueillant. A vos marques, partez ! Le plus petit n'est pas le moins rapide...

Les gardes à cheval ont un succès assuré !

La promenade se poursuit au bord du grand canal, suivie d'une remontée un peu plus laborieuse...

Nous avons consacré ce bel après-midi d'octobre à une promenade à travers les sites "hors les murs" (du Grand Palais) de la FIAC (Foire Internationale d'Art Contemporain) 2011.

Dans cet article, nous nous limiterons au Jardin des Plantes, en priant le lecteur de revenir demain pour les Tuileries.

Les oeuvres exposées au Jardin des Plantes sont à la fois dans des espaces libres, et dans les parties "payantes" : galerie, serres, ménagerie :

Parmi celles accessibles librement, nous avons apprécié celle de Malachi Farrel.

Les chaussures suspendues à ce cèdre (planté en 1840, dit l'étiquette qui ne fait pas partie de l'oeuvre) sont pour certaines dotées d'un dispositif qui les fait bavarder en enrebaillant leur extrémité : très réussi !

Le théorême des dictateurs, de Vincent Mauger, est lui aussi très réussi :

Après le Jardin des Plantes, la marche vers les Tuileries emprunte les bords de Seine, très beaux également dans la lumière de ce samedi :

A suivre, donc...