Images du Roussillon
Quelques images d'une ancienne province devenue française en 1659 par le traité des Pyrénées, signé à un endroit qui nous est plus familier, l'Île des Faisans, au milieu de la Bidassoa entre Irun et Hendaye.
En frontispice de ce billet, la cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie d'Elne, siège historique de l'évêché qui couvrait la plus grande partie de la province, et dont le plus célèbre des évêques fut sans doute, de 1495 à1498, César Borgia (1475-1507), fils du pape Alexandre VI.
Commençons par quelques images de Collioure, pour rester dans la ligne de ce blog où cette cité a été plus souvent évoquée par des tableaux de Matisse, Derain ou d'autres que par des photographies live.
Un peu plus de détails sur les barques catalanes, pour les amateurs
Nous avons poussé jusqu'au bout de la jetée du phare, d'où la vue sur l'anse est la plus complète.
Restons au bord de la Méditerranée, avec quelque images des cabanes de pêcheur au bord de l'étang de Canet, ville où nous étions les hôtes de nos bons amis.
Non loin, un autre type d'architecture, typique des années 1960 et de l'aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon, avec des façades coté mer et coté terre très différentes. (Résidence Port Cipriano à Saint-Cyprien).
À Canet même, le front de mer est une succession d'immeubles bordant les avenues qui longent la plage.
Rompant cette uniformité, des villas des années 50 à 70, dans un état de fraîcheur variable, retiennent l'attention.
Nous avions déjà évoqué Elne dans notre billet du 15 avril 2016. Nous convions le lecteur à s'y reporter pour y découvrir la cathédrale. Mais, au moment de notre visite à cette époque, son magnifique cloître était fermé.
Nous comblerons donc cette lacune avec quelque clichés de ce dernier. (Cette fois, c'est l'intérieur de la cathédrale qui était inaccessible en raison d'un office religieux)
Quelques détails sur les chapîteaux
La terrasse offre une très belle vue sur l'ensemble de l'édifice.
Nous avons revu avec plaisir Saint-André et Saint-Génis-des-Fontaines, que nous avions décrit avec force détails dans notre billet du 5 mai 2019. (ici, une vue de la nef de Saint-André et le linteau du portail de l'église abbatiale de Saint-Génis-des-Fontaines, assez similaire d'ailleurs à celui de Saint-André.
Quittons (à peine) le Roussillon pour évoquer, un petit peu plus au nord, au cœur du massif des Corbières, le petit village de Lagrasse.
C'est du bord de l'Orbieu, traversé par de vieux ponts, qu'on découvre le mieux le site.
Sur la rive opposée au village, l'abbaye bénédictine Sainte-Marie de Lagrasse, où les bâtiments médiévaux jouxtant l'église abbatiale côtoient un bel ensemble du XVIIIe siècle autour du palais abbatial.
Les vieilles portes dans les remparts, la petite église paroissiale Saint-Michel, les étroites ruelles...
Et les places, les petites ou la grande pour accueillir la halle.
Ce petit aperçu ne serait pas complet sans évoquer les fleurs qui en cette saison sont un enchantement pour le regard :
Les lauriers-roses, omniprésents, comme ici près du cloître de la cathédrale d'Elne,
ces bignones à fleurs oranges dans une rue de Canet,
ce flamboyant bleu (Jacaranda mimosifolia) aux nuances si subtiles à Saint-André,
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Sans oublier le bougainvillier qui a enchanté notre séjour !