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Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

27 Septembre 2025 , Rédigé par japprendslechinois

Nous poursuivons dans ce billet la visite de l'exposition organisée par le Centre Pompidou au Grand Palais à propos de Tinguely, Saint Phalle et leur ami le grand muséographe suédois Pontus Hulten (voir notre billet du 13 septembre dernier).

L'étage supérieur de l'exposition évoque les grandes installations et expositions que Pontus Hulten organisa au Centre Pompidou, dont il fut le premier directeur du Musée National d'Art Moderne, de 1977 à 1981. (Ci-dessus, les affiches de l'exposition Niki de Saint Phale (2 juillet au 1er septembre 1980) et Jean Tinguely (8 décembre 1988 au 27 mars 1989).

Le Crocrodrome de Zig & Puce, Centre Pompidou, Paris, 1977

En 1977, Hulten invite Tinguely, Saint Phalle, Luginbühl, avec d'autres collaborateurs, à réaliser une œuvre collective d'envergure pour le Forum du Centre Pompidou.
Le Crocrodrome de Zig & Puce se présente comme un monstre d'une trentaine de mètres de longueur. La mâchoire est imaginée par Saint Phalle, les intestins sont de Luginbühl, et le dos est conçu par Tinguely. Son ventre est un train fantôme, et le tout est traversé par un circuit de boules métalliques. L'installation, construite sous les yeux du public, est détruite également en sa présence après 7 mois d'activité frénétique. Pontus Hulten aura offert au visiteur, qui s'est approprié une œuvre par le jeu, de purs moments de divertissement au sein de l'institution muséale qu'incarne le Centre Pompidou.

Jean Tinguely : 

Essai pour l'affiche « ici se construit le Crocrodrome de Zig & Puce », avec texte manuscrit à l'intention de Pontus Hulten, 1977, collage, mine graphite, feutre et gouache sur impression offset
Projet d'affiche "Visite le Crocrodrome de Zig et Puce", 1977, feutre, aquarelle, collage, crayon à la cire et encre sur papier
L'affiche officielle, impression offset

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Maquette du Crocrodrome, 1977, métal, bois, tissu, plâtre, guirlande lumineuse

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Dépliant-catalogue du Crocrodrome (recto) et faire-part de sa destruction en janvier 1978.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Le Bulletin du Centre Pompidou présentait l'installation en ces termes :

 

Cette exposition est consacrée au Crocodrome réalisé par le groupe d’artistes Zig et Puce. Ce pseudonyme Zig et Puce recouvre un groupe d’artistes, solidairement responsables de la manifestation et qui préfèrent la signer dans l’ordre alphabétique : Joseph Imhof, Bernhard Luginbühl, Niki de Saint Phalle, Rudolf Tanner, Jean Tinguely, Rico Weber, Paul Wiedmer. Parmi eux, trois artistes ont le plus de responsabilités et sont en même temps les plus connus : Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Bernhard Luginbühl. Le Crocodrome est destiné aux adultes qui en feront un usage culturel, mais aussi aux enfants qui en feront un usage pratique d’amusement, sans qu’il soit interdit aux individus de ces deux catégories d’intervertir les rôles...Sur une trentaine de mètres de long, quinze de large et dix de haut, se dresse un édifice, mi-dragon, mi-navire, mi-caverne, mi-palais. Au rez-de-chaussée, divers accessoires de jeux et d’animation, dont un flipper géant de Bernhard Luginbühl. La plate-forme supérieure supporte un petit train fantôme inspiré de ceux qui sont utilisés dans les fêtes foraines ; un monstre de Niki de Saint Phalle en est une des attractions les plus saisissantes. Au-dessus se trouve le plateau supportant les moteurs et les structures articulant la couverture de l’édifice, sa voile de sacs de jute cousus et sa gueule de dragon polychrome. Intégrée au Crocodrome, mais indépendante, La boutique aberrante de Daniel Spoerri, est un musée du fétichisme : objets divers ayant appartenu à des personnalités historiques (tels les chaussons de Catherine II de Russie) ; une boutique de vente de « reliques », appartenant à des personnalités plus récentes...Tout ceci placé, bien évidemment, sous le signe de l’humour.

L'exposition « Tinguely », Centre Pompidou, Paris, 1988-1989

Hulten rédige en 1972 une monographie sur l'œuvre de Tinguely en s'isolant pendant un an. En 1988, il vient d'être rappelé comme conseiller de la présidence du Centre Pompidou et fait venir à Paris l'exposition rétrospective de Tinguely qu'il a élaborée l'année précédente à Venise, où il est directeur artistique du Palazzo Grassi. C'est son ouvrage de référence de 1972 qui sert de base aux différentes versions des catalogues de cette exposition itinérante. Pour la présentation parisienne, Tinguely met à l'honneur une nouvelle série, Les Philosophes.

Catalogue de l'exposition

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Jean Tinguely : Autoportrait, 1988, installation mixte : masque, oiseau naturalisé, textile, caoutchouc, cordes, chaînes, moteur, poulies, 230 x 760 x 200 cm

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Jean Tinguely :
Henri Bergson, 1988, métal, matériaux divers, moteur électrique
Jean-Jacques Rousseau, 1988, métal, matériaux divers, moteur électrique
Jacob Burckhardt, 1988, métal, matériaux divers, moteur électrique
Martin Heidegger, 1988, métal, matériaux divers, moteur électrique
 

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Dans l'ordre : Bergson, Rousseau, Buckhardt, Heidegger

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Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

La plus monumentale installation de l'exposition :

Jean Tinguely : L'enfer, un petit début, 1984, métal, objets et matériaux divers, moteurs électriques

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

L'ensemble en mouvement :

Dans la dernière salle de cette section consacrée à Jean Tinguely :
Rotozaza I, 1967, métal, bois, moteurs, transformateurs et ballons

Rotozaza I, dont il y aura par la suite deux autres versions, est une machine dévorante qui pervertit le processus de production puisqu'on la nourrit des ballons qu'elle recrache. Critique du système capitaliste, elle distille l'esprit anarchiste et contestataire de Tinguely de façon ludique, en s'adressant plus spécifiquement aux enfants, qui sont, selon les mots de l'artiste, son « public préféré ». Leur absence de préjugés, leur approche immédiate de ce qui se présente à eux, en font des interlocuteurs privilégiés qui incarnent des valeurs fondamentales pour Tinguely, telles la liberté, la spontanéité, la joie, le jeu, le collectif.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

L'exposition « Niki de Saint Phalle», Centre Pompidou, Paris, 1980

Pour sa rétrospective de 1980 au Centre Pompidou, Niki de Saint Phalle sélectionne des œuvres de toutes ses séries. L'exposition met également en valeur la dimension monumentale de plusieurs de ses projets, à travers photographies, dessins et maquettes. L'affiche de l'exposition, sans concession, présente le dessin coloré d'une femme en porte-jarretelles, dans toute sa féminité. L'exposition bouscule les conventions mais attire un public prêt à accueillir de nouvelles idées, favorisées par l'esprit d'ouverture du Centre Pompidou.

La grande salle qui accueille cette section est dominée par Black Rosy ou My Heart Belongs to Rosy, 1965, tissu, fils de laine et peinture sur grillage, une nana noire en hommage à Rosa Parks.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Nana, 1965, polyester, fils de laine
Louise, 1965, tissu et fils de laine sur grillage

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Crucifixion, vers 1965 (Autre titre : Leto), objets divers et textile sur grillage
De cette déclinaison des rôles féminins auxquels Niki de Saint Phalle s'attaque avec violence, la femme-prostituée au corps objet est sans doute, avec cette Crucifixion, la plus iconoclaste. Présentée au mur tel le martyr auquel le titre fait allusion, elle donne à voir ses attributs, les jambes ouvertes garnies d'un porte-jarretelles. À la fois pitoyable et ridicule, cette femme sans bras, dont la tête est ornée de bigoudis, dénonce sans détours l'absurdité d'une condition qu'il est temps de dépasser.
La Mariée, 1963 (Autre titre : Eva Maria) plâtre, objets divers peints et textile sur grillage
Le thème de la mariée apparaît en 1963, au sein d'un nouvel ensemble de sculptures que Niki de Saint Phalle dédie à la condition féminine, en y jetant un regard acerbe et profondément dérangeant. Si l'artiste est devenue très jeune épouse et mère, elle s'est toujours insurgée contre la soumission des femmes à leur conjoint et aux divers rôles que la société leur assignait alors. La figure de La Mariée, par sa posture légèrement courbée, ses yeux hagards et la constellation de petits jouets dérisoires figés dans son buste, incarne la souffrance de la femme prisonnière des conventions sociales. Une autre variante de cette Mariée appartenant à la collection du Centre Pompidou était présentée dans l'exposition de 1980.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Autel O.A.S., 1962, objets divers et animaux naturalisés sur bois, peinture dorée
À l'occasion de sa seconde exposition personnelle parisienne, Galerie Rive droite, en 1962, Niki de Saint Phalle présente ses Autels, des panneaux de bois sur lesquels elle a fixé divers objets, le tout recouvert de peinture dorée. L'Autel O. A. S., dans lequel l'artiste a mêlé « bondieuseries » et panoplie du parfait tireur, avec révolvers et mitraillettes, est placé dans la vitrine de la galerie. Sur sa base figure l'inscription « O. A. S. » - pour « Œuvre d'Art Sacré », précise l'artiste, en révolte contre les institutions religieuses mais en quête constante de spiritualité. Toutefois, en cette année 1962, ce sigle ne peut qu'évoquer l'organisation terroriste qui sévit alors pour la défense de l'Algérie française.

King Kong, 1963, peinture, plâtre et objets divers sur panneaux
Ce monumental tableau-tir, l'un des plus ambitieux de Niki de Saint Phalle, est directement inspiré des films sur King Kong que l'artiste, férue de cinéma fantastique, a vus. Sous la forme d'un dinosaure, le monstre s'apprête à détruire tout un quartier d'une ville, tandis que des masques à l'effigie des tenants de la guerre froide viennent rappeler le contexte de cette possible fiction, à laquelle se mêlent de façon incongrue d'autres visages issus de la culture populaire. Réalisée pour la Dwan Gallery de Los Angeles, l'œuvre, avec ses études, reste pendant des années dans les réserves jusqu'à ce que Pontus Hulten en sollicite le don pour Moderna Museet, à charge pour lui de rapatrier l'ensemble à Stockholm. 

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

La Promenade du dimanche, 1971, polyester peint
Après les Nanas épanouies et joyeuses, Niki de Saint Phalle qui ne veut pas laisser son travail se réduire à cette série très populaire, entame un ensemble d'œuvres particulièrement dérangeantes, les Mères dévorantes. L'artiste y met en scène des mères difformes, à l'image qu'elle se fait de sa propre mère, non pas sur le plan physique mais moral et psychologique. Dans La Promenade du dimanche, un couple - qui pourrait être celui de ses parents - tient en laisse une araignée géante. La femme laide et énorme semble écraser l'homme chétif, leurs regards hébétés inspirant tant le rire que l'effroi.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

L'Aveugle dans la prairie, 1974, polyester peint au vinyle, armature métallique et grillage
Parce que Tinguely en était originaire et s'y était établi, mais aussi pour soigner ses problèmes pulmonaires dans une région privilégiée, Niki de Saint Phalle fait, dans les années 1970, plusieurs séjours en Suisse, qui vont l'inspirer pour travailler le motif de la vache. Il en résultera notamment ce groupe sculptural formé de l'animal et d'un homme assis lisant un journal, qu'elle produira à des échelles différentes. L'Aveugle dans la prairie, réalisé dans un très grand format, est acquis par Pontus Hulten pour le Centre Pompidou à l'occasion de la rétrospective de l'artiste de 1980. Si l'homme est aveugle, c'est sans doute parce qu'il ne voit pas la vache joyeusement bariolée, bien plus intéressante que son terne journal.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
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Épilogue

Jean Tinguely décède en 1991. Ses obsèques spectaculaires, dont il avait organisé le moindre détail, se déroulent dans sa ville natale de Fribourg. Niki de Saint Phalle lui rend hommage avec une nouvelle série, les Tableaux éclatés. En tant qu'épouse de l'artiste, elle se retrouve en charge de la succession, mais elle sollicite Hulten pour toutes les prises de décision majeures. En 1993, sa santé fragile l'amène à s'installer en Californie aux États-Unis. Jusqu'à sa mort en 2002, elle reste en contact avec Hulten, qui décède à son tour en 2006, laissant derrière lui l'image d'un homme de musée d'exception, inlassable défenseur des artistes.

Jean II (Méta-Tinguely), 1992, bois, peinture, éléments métalliques et moteurs électriques sur panneau
Les tout premiers Tableaux éclatés, qui préfigurent la série, plus sommaires dans leur fabrication, sont explicitement dédiés à « Jean ». De petits éléments tournent sur eux-mêmes.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Les suivants sont animés d'un « éclatement » des différentes parties qui s'ouvrent et se referment dans un mouvement plutôt lent, mesuré. Des capteurs photosensibles déclenchent l'éclatement du tableau. « La panne, le mouvement, m'appartiennent à moi aussi maintenant », écrit Saint Phalle.

Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)
Niki de Saint Phalle Jean Tinguely Pontus Hulten - Grand Palais x Centre Pompidou (II/II)

Terminons avec un dernier échange entre Niki et Pontus :

Affiche de l'exposition « Niki de Saint Phalle » à Bonn (19 juin-1er novembre 1992), portant une dédicace manuscrite de l'artiste à Pontus Hulten, lithographie et mine graphite sur papier

Pontus Hulten inaugure en 1992 la nouvelle institution dont il assure la direction artistique, la Kunst- und Austellungshalle der Bundesrepublik Deutschland de Bonn, avec une grande rétrospective de Niki de Saint Phalle présentée dans plusieurs espaces du bâtiment ,dont le toit, avec des sculptures monumentales. L'exposition itinère à Glasgow, à Paris (au Musée d'art moderne de la Ville de Paris), et à Fribourg.

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