Les travailleurs de la mer
Peu d'activité ces jours derniers sur le blog, pour cause de vacances scolaires : nos activités de retraite consistent aussi à aérer nos petits-enfants pendant ces périodes et nous avons pris la route de Bretagne avec trois d'entre eux.
C'est l'occasion de partager quelques vues de l'Aber Wrac'h à marée basse, dans la lumière particulière de l'hiver, la Baie des Anges et les balises d' entrée du port, avec au fond le phare de l'Île Vierge.
La marée basse est mise à profit par les ostreïculteurs pour travailler sur les parcs.
Et pour mieux faire connaître au lecteur les beaux paysages de cette extrémité de France où nous nous plaisons tant à séjourner, d'autres vues des parcs avec en arrière-plan sur l'une le Fort Cézon, ancienne forteresse de Vauban qui défendait l'entrée de l'Aber et sur l'autre le phare de l'Île Wrac'h et celui de l'Île Vierge.
Peut mieux faire!
En me rendant mardi dernier à une séance des cafés de la statistique, j'y ai retrouvé comme d'habitude beaucoup d'anciens collègues, et en particulier Michel Dollé, auprès duquel j'ai eu le plaisir de travailler de 1984 à 1989 au service statistique du ministère de l'Industrie, qu'il dirigeait à l'époque.
Aussi je ne parlerai pas aujourd'hui du sujet abordé à cette soirée au Café du Pont-Neuf, malgré tout son intérêt - le lecteur resté sur sa faim pourra d'ici quelque temps en lire la compte-rendu sur le site de la SFdS!
Je consacrerai ce billet à faire un peu de promotion - par amitié et pour son intérêt intrinsèque - pour l'ouvrage que vient de sortir Michel Dollé :
Ce livre s’inscrit dans la prolongation des analyses des politiques familiales et éducatives formulées dans le livre, à portée plus générale, « Investir dans le social » que Jacques Delors et Michel Dollé avaient publié en 2009 chez Odile Jacob.
En cliquant sur la couverture, vous pouvez le commander directement chez Amazon, mais ce sera sûrement mieux pour l'environnement et la défense du petit commerce si vous passez l'acheter chez le libraire du coin de la rue.
Je reproduis ci-dessous la présentation qu'en fait l'auteur lui-même sous l'abri d'une référence d'Erasme dans l'Eloge de la Folie :
« Utilisant un vieux proverbe de plus, je déclare qu’on a raison de se louer soi-même quand on ne trouve personne pour le faire ».
Nous sommes dans une situation paradoxale. La France est un des pays qui consacre le plus de fonds publics aux politiques concernant l’enfant jusqu’à sa majorité : politiques de soutien au revenu des familles, politiques d’accueil du petit enfant, et politiques de l’éducation. Et pourtant, les résultats ne sont pas à la hauteur de ces efforts, qu’il s’agisse du bien-être des enfants –par exemple le taux de pauvreté des enfants est plus élevé que dans l’ensemble de la population- ou qu’il s’agisse de leur « bien-devenir » : importance de l’échec scolaire, faiblesse des scores moyens des élèves français dans les tests internationaux, difficultés de l’insertion économique et sociale des jeunes conduisant à pessimisme record sur leur avenir et sur la société, etc. Surtout, la reproduction intergénérationnelle des positions sociales est considérable. En particulier, l’influence des inégalités sociales sur les inégalités de performances scolaires est forte. Plutôt que de s’approcher de l’idéal républicain de l’égalité des chances, nous pratiquons « la pauvreté en héritage » pour reprendre le titre d’un livre de Martin Hirsch.
Ce constat appelle à une révision en profondeur des orientations des politiques publiques concernées : politiques familiales, politiques de l’enfance et politiques éducatives. En profondeur car les décennies passées ont montré l’insuffisance de réformes partielles qui se succèdent et se contredisent parfois, tant dans le domaine de l’éducation que des politiques familiales.
Une des particularités du livre est de mettre au centre de l’analyse et des propositions le « point de vue de l’enfant ». Les orientations de nos politiques concernant l’enfance sont bien souvent d’une origine très ancienne et n’ont évolué qu’à la marge. Sont-elles adaptées aux transformations des conditions socio-économiques dans lesquelles grandissent les enfants et aux défis qu’ils auront à affronter à l’âge adulte ? Ne méritent-elles pas d’être réévaluées au regard des nouvelles connaissances scientifiques sur les processus de développement de l’enfant (neurosciences, psychologie, sociologie) ? Enfin, quels critères de justice sociale doivent s’appliquer pour orienter les efforts publics en faveur des enfants et de leur famille ? Après avoir abordé ces questions, l’ouvrage examine plus particulièrement le cas des enfants dont les conditions sociales et culturelles font peser un risque sur leur développement (enfants pauvres, enfants issus de l’immigration, enfance en danger). Ces « enfants vulnérables » doivent faire l’objet d’une attention particulière dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.
Les derniers chapitres formulent des propositions dans les trois domaines, étroitement imbriqués, de l’accueil du jeune enfant, de la politique éducative et enfin des politiques de soutien au revenu des familles.
Hommage à Geneviève Chevallier
C'est une artiste contemporaine qui a aujourd'hui les honneurs de ce blog, à l'occasion de la confection d'un repas à la maison. En effet, nous nous sommes enfin décidés à utiliser pour cuire un poulet le cadeau que nous avait fait il y a plus de dix ans, quand nous avons pendu la crémaillère dans notre nouvelle maison, notre amie Christine G.
Tout d'abord, quelques images de l'opération :
Le moelleux de la chair délicatement parfumée aux petits légumes qui ont mijoté dans la terre avec l'animal a comblé les convives et nous a convaincu que la poterie et l'art culinaire pouvaient se marier harmonieusement, et l'oeuvre que nous n'avions jamais osé confronter à son usage domestique a gardé sa beauté.
Il faut dire qu'entretemps, nous avions fait grâce à Christine G. la connaissance de son auteur, Geneviève Chevallier, qui depuis a acquis une notoriété méritée (voir son site en suivant ce lien).
C'était lors d'un week-end de juin 2003. Christine et Maurice G nous avait invités dans leur propriété de Touraine où ils accueillaient Geneviève Chevallier pour confectionner dans le vaste parc, sans incommoder le voisinage, quelques pièces de céramique raku.
Après la cuisson, à près de 1000°, les pièces subissent l'enfumage des parties non émaillées et le craquelage des parties émaillées :
pour donner, au final, des objets à la beauté irréelle :
Retour sur les bancs de l'école...
Depuis ma retraite, je retourne de temps en temps sur les bancs de mon ancienne Ecole, pour y suivre avec quelques anciens de tous âges des cours d'une nature un peu particulière.
Ils sont donnés par Bernard Burtschy, certes professeur de statistiques à l'école mais surtout critique oenophile distingué (voir ce lien).
Quelques images de la dernière séances, le 17 janvier dernier :
Exposé magistral :
Débouchage par les animateurs du Club :
L'assistance studieuse :
Percée du vin jaune à Ruffey sur Seille
Chaque année, quelques jours après la Saint-Vncent a lieu dans un village du Jura la percée du vin jaune, marquant la fin d'une vinification de six ans pour ce vin si particulier. Cet événement se produisait cette année dans le village de nos amis J... qui ont eu la gentillesse de nous y inviter.
Le samedi matin, le village encore désert mais décoré attendait la foule des visiteurs :
Comme à l'accoutumée, le programme était très dense
et les animations variées,
culminant avec le cortège se dirigeant le dimanche matin vers le lieu de la percée :
Il est question de ne plus organiser la percée, à l'avenir, que dans des localités importantes : espérons qu'on saura conserver à cette manifestation unique son caractère si attachant...