La cathédrale de Saint-Dié
Nichée dans les contreforts du massif vosgien, Saint-Dié est une petite ville qui a eu ses heures de gloire. C'est à Saint-Dié que le "nouveau monde" a été désigné pour la première fois par le nom America, en référence au navigateur Amerigo Vespucci, dans un traité réalisé en 1507 à la demande du duc René II de Lorraine.
En novembre 1944, elle a été en grande partie incendiée volontairement par les Allemands, et sa cathédrale dynamitée :
Cet édifice de grès rose, qui au cours des siècles s'était aggrandi et enrichi de l'apport de tous les syles - roman, gothique, renaissance, classique...- a été remarquablement et patiemment reconstruit et mérite le détour, et même le voyage...
Les vitraux d'origine ayant été détruits, c'est Jean Bazaine (1904-2001) qui dirigea de 1985 à 1987 la conception d'un ensemble de vitraux modernes sur le thème de la Mort et de la Résurrection.
Outre Bazaine lui-même, pour les sept baies du choeur, intervinrent Geneviève Asse, Jacques Bony, Gérald Collot, Dominique Gutherz, Elvire Jan, Lucien Lautrec, Jean Le Moal, Alfred Manessier et Claire de Rougemont.
La fin de la restauration de la cathédrale a été marquée par l'installation en 2009 d'un orgue de très belle facture réalisé par Pascal Quoirin
Le cloître aux très belles proportions présente des originalités, comme cette chaire extérieure sur un des côtés :
Il relie la cathédrale à une église romane de très belle facture, Notre-Dame de Galilée.
Rendons ici hommage à notre ami Jean-Pierre D, à qui nous devons cette visite et dont les commentaires ont ajouté à la beauté du site le sentiment d'en mieux comprendre la genèse.
Les lecteurs que ce blog aura convaincus de se rendre à Saint-Dié ne manqueront pas d'aller à deux pas jeter un regard sur la seule usine conçue par Le Corbusier. La bonneterie Duval, conçue par l'architecte en 1947 à la demande de son propriétaire, fut construite de 1948 à 1951 pour remplacer celle qui avait été détruite dans l'incendie de novembre 1944,
Fest-deiz à Brélès
Le séjour estival de l'auteur dans sa villégiature bretonne tire à sa fin, et l'article ci-contre paru en une du Télégramme le 16 août semble parfait pour illustrer ce qui sera sans doute le dernier blog émis de Bretagne cette saison.
La journée du 15 août débutée avec la cérémonie traditionnelle d'hommage aux disparus en mer à l'Aber Benoît (voir notre dernier billet) s'est poursuivie au village de Brélès où un très beau fest-deiz a cloturé les festivités annuelles dits de la Noce Bretonne.
Après avoir traversé le (pittoresque) village désert - tout le monde étant dans la prairie qui accueille la fête - nos arrivons sur les lieux guidés par le son du bagad qui occupe la scène.
Parmi les danseurs "en civil", des personnalités "en costume" apportent une note haute en couleur...
Certains costumes se distinguent par leur richesse...
Certains semblent ne pouvoir danser sans leur harem complet...
Sur les stands entourant le podium, on peut se familiariser avec les coiffes élégantes et sobres, dites Pen Paket, portées dans cette partie du Léon.
Un écho sonore et animé pour nos lecteurs sur micro ou tablette Android (les inconditionnels d'iPad ou iPhone pourront se rapporter à ce lien : https://www.dropbox.com/s/2jo1xjzcu1ow8yn/MVI_2824.mov
15 août à Saint-Pabu
Contrairement à l'an passé (voir notre billet du 15 août 2012) un soleil radieux baignait ce 15 août l'Aber Benoît et la tradition a pu être respectée. Peu après la messe en plein air, sur le quai du Stellac'h, une première vedette de la SNSM (Présidents - avec un s, il y a eu deux présidents homonymes successifs - Joseph Oulhen, basée à l'Aber Wrac'h) apparaît au dernier coude de l'Aber.
Entourée de bateaux de pêche et de plaisanciers, elle se dirige vers l'embouchure, marquée par la balise du Chien.
Bientôt apparaît à son tour la vedette La Portsallaise - basée, sans surprise, à Portsall - qui la rejoint vers le Chien
Le rassemblement se forme autour du Chien, pendant lequel, au son des sirènes, est jetée un gerbe à la mémoire des disparus en mer
Les deux vedettes font ensuite demi-tour pour retourner au Stellac'h, croisant au passage les petits stagiaires de l'école de voile de retour à Ganaoc'h
Elles rentrent en naviguant de concert dans l'Aber...
...croisant au passage la modeste embarcation de l'auteur (au premier plan), sagement restée à son mouillage.
Pointe de Corsen - l'extrême-occident de la France continentale
Très beau temps ce vendredi pour s'aventurer sur le sentier de randonnée à Plouarzel.
Partant des abords du phare de Trézien, nous nous dirigeons vers la pointe de Corsen.
Ce cap a la particularité d'être le point le plus à l'Ouest de la France continentale.
Entourés par les indications pédagogiques placées par la municipalité de Plouarzel, il est difficile d'en faire abstraction!
De la table d'orientation, on aperçoit au sud la presqu'île de Kermorvan derrière laquelle se profile le Conquet.
En face, plein ouest, les silhouettes caractéristiques de l'ïle Molène et d'Ouessant
Derrière nous, un peu à l'intérieur des terres, veille le CROSS Corsen (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) ; au loin, un bateau chargé de conteneurs parcourt le rail d'Ouessant...
Impressions du Finistère
Pas de vrai sujet aujourd'hui pour ce blog, mais une envie de faire un peu partager au lecteur le charme du Finistère, à peu près le seul épargné par la canicule en cette période, et la douceur d'y vivre en famille et avec les amis de passage cette pause estivale.
Une excursion d'un soir vers le nord, jusqu'à Roscoff, baigné par le soleil sur le point de se coucher..
A l'aller, la basilique Notre-Dame du Folgoët, qui accueille depuis le XVème siècle les pélerins du Léon, de Bretagne et de plus loin encore...Au retour, le soleil couchant illumine l'Aber Wrac'h.
Une après-midi, un tour vers l'Aber Ildut; Une petite maison isolée sur la dune semble surveiller l'étroite passe qui commande son entrée ; l'aber ildut abrite le premier port goëmonier de Bretagne.
En ce dimanche venteux, les plagesde la presqu'île Sainte-Margurite accueillent plus de kite-surfeurs que de baigneurs...Le soir, un feu d'artifice - celui qui n'avait pas été tiré pour l'étape du Tourduf (voir notre billet précédent) illumine l'Aber Benoît