Fin de l'été breton
L'auteur a mis à profit le dernier weekend de l'été pour retourner quelques jours dans sa villégiature bretonne pour hiberner son bateau - et envoyer quelques cartes postales aux fidèles lecteurs de son blog.
L'embouchure de l'Aber, avec 'Le Chien' et 'La Jument' bien connus des habitués...
L'intérieur de l'Aber, sous le soleil radieux du premier jour de l'automne
Le lundi du départ, le bal des épeires dans le jardin
Le beau temps incite à rentrer par le chemin des écoliers, le long des côtes d'Armor que nous retrouvons entre Plestin et Saint-Michel-des-Grèves...
...pour poursuivre vers la très belle ville de Tréguier, qui fut d'abord appelée, au Moyen-Age, Saint-Pabu, comme la petite commune de villégiature de l'auteur, l'une et l'autre sous la protection de Saint Tugdual également connu sous le nom de Pabu...
La cathédrale Saint Tugdual domine de sa silhouette altière la cité où il faut découvrir les demeures anciennes de tous styles, ainsi que l'ancien évêché qui abrite à présent l'hôtel de ville.
Avant de reprendre la nationale 12 à Saint-Brieuc, le panorama depuis la pointe de l'Arcouest, face à l'île de Bréhat.
Braque au Grand Palais
L'évènement artistique de la rentrée est pour moi une exposition magistrale sur l'oeuvre du peintre Georges Braque (1882-1963).
Avec environ 200 peintures elle couvre toute sa carrière, depuis ses débuts fauvistes jusqu'à "la sarcleuse" funèbre qui était sur son chevalet à sa mort .
Braque n'avait pas eu de rétrospective complète à Paris depuis celle de l'Orangerie en 1973, il y a 40 ans et à parcourir les galeries du Grand Palais, on se demande bien pourquoi tant son oeuvre suscite l'émotion.
Nous l'avons visitée dès son ouverture, ce mercredi matin et tenons à la faire partager à nos lecteurs. Précisons que nous étions accompagnés d'une de nos petites-filles, agée de pas tout à fait 4 ans, et que l'oeuvre de Braque parle aux enfants comme aux adultes, encore une preuve de son universalité.
Quelques oeuvres de la période cubiste - désolé de ne pouvoir faire admirer de tableaux fauvistes du jeune Braque, mais ce n'est qu'au bout d'un certain temps que je me suis rendu compte qu'il était permis de photographier les oeuvres, contrairement à ce qui prévalait jusqu'à présent au Grand Palais, sauf celles des prêteurs qui ne le souhaitent pas et qui sont signalées par un pictogramme.
avec un clin d'oeil pour nos amis familiers avec Arcueil (mais il s'agit du viaduc de l'Estaque...)
Nous ne résistons pas à l'envie de montrer aussi à nos lecteurs ces plantureuses canéphores..
Les oeuvres qui suivent ont beaucoup parlé à notre petite visiteuse..
ou encore ces appétissants poissons - il est vrai qu'il était près de midi...
Pas d'autoportrait dans la vie de cet homme si discret, sauf celui-ci, de dos! Une oeuvre atypique, Monvélo...
Beaucoup de charme dans ces natures mortes d'intérieur...
Des variations sur le thème du billard...
et des oiseaux un peu partout..
Avec une image de la sarcleuse, tableau présent sur son chevalet au moment de sa mort en 1963, quittons l'exposition sous une image de ces oiseaux si particuliers à Braque, pour vous engager à ne pas laisser passer le 6 janvier prochain sans y être passé à votre tour.
Verteuil sur Charente
Nous mettons à profit ce dernier jour des vacances scolaires pour visiter avec nos petits-enfants, pendant que leur mère professeure fait la "prérentrée", un des "plus beaux villages de France" : Verteuil sur Charente, un peu à l'écart de la route nationale numéro 10 de Paris à Hendaye, à quelque 40 km au nord d'Angoulême.
Dominant la Charente, le château ne manque pas d'allure.
Il a toujours appartenu, à quelques intermèdes près au cours des périodes agitées du Moyen-Age, à la famille de La Rochefoucauld. Le bâtiment actuel aurait été construit en 1459, en remplacement du château féodal édifié au xie siècle et démantelé en 1442 par ordre du roi Charles VII, à la suite de la Praguerie, révolte des grands vasseaux. Il est maintenant occupé par Sixte et Gildine de La Rochefoucauld.
Juste en aval du château, un très beau moulin fonctionne encore : il est loisible d'y acheter de la farine, du pain, et comme nous de prendre une collation au bord de la Charente.
Située comme le château sur la falaise, mais à l'autre extrémité du village, l'église Saint-Médard abrite une très nelle mise au tombeau du XVIème siècle attribuée à l'atelier de Germain Pilon.
L'église étant momentanément fermée lors de notre passage, le lecteur devra comme nous se contenter de la photo de la mise au tombeau By JLPC (Own work) [CC-BY-SA-3.0]
Pour les lecteurs intéressés, les chambres d'hôtes ne manquent pas à Verteuil, y compris dans l'ancien prieuré, dont le parc surplomble romantiquement un bras de la Charente...