FIAC 2013
La FIAC (Foire internationale d'art contemporain) qui se tient tous les ans à l'automne à Paris tombe cette année pendant les (longues) vacances scolaires de la Toussaint, ce qui empêchera l'auteur de ceblog d'en faire profiter le lecteur autant qu'il l'aurait voulu.
Pour vous donner cependant l'envie de profiter des expositions de plein air qui parsèment la capitale, nous avons cependant profité d'une promenade sur les bords de Seine pour vous donner un aperçu des installations du jardin des Tuileries.
La photo ci-contre, prise en chemin, n'a pour but que de partager un peu de la beauté de Paris sous le soleil d'automne.
A gauche Liver of Love, bronze laqué de Georg Herold, à droite la sculpture monumentale en acier Corten de Jean Dupuy, Where...(vue ici de l'arrière, naturellement). Avec de bons yeux, on aperçoit, symétriquement au bassin, la sculpture jumelle Here...
Cette oeuvre en aluminium de Sam Falls, sobrement qualifiée Untitled ( Tuileries colored structure) intéresse beaucoup les enfants, tout comme Briques en terre, bicyclette en métal de Héctor Zamora (ne pas oublier l'accent sur le e)
Le Pont en céramique et tubes d'acier de Shen Yuan mérite une mention particulière : allusion aux céramiques de l'époque Ming (1368 - 1644) et au monde arabe, très beau design mais rendu infranchissable par sa conception même...
A l'extrémité du jardin, Memories of Tomorrow, installation en acier galvanisé de Didier Faustino, mêle de banales barrières de circulation à d'autres aux formes grandiloquentes, tandis que The Golden Sphere, en bronze doré, de James Lee Byars, semble perdue au milieu du grand bassin malgré ses 3 m de diamètre.
Après la visite des Tuileries, il faut revenir par la passerelle Léonard Sédar-Senghor (ci-devant passerelle de Solférino) pavoisée par la coopérative d'artistes "Société Réaliste" de 193 drapeaux multicolores de 1,50mx1m pour constituer une installation (UN Camouflage)...
L'Atelier de Katalin Sylvester
Une surprise aujourd'hui pour nos lecteurs qui, comme nous il y a peu, ne connaissaient sans doute pas Katalin Sylvester, à qui l'institut culturel hongrois de Paris consacre une exposition en ce moment.
Nous l'avons découverte en passant par hasard devant cet institut, qui occupe au tout début de la rue Bonaparte, à deux pas du jardin du Luxembourg, un immeuble bourgeois qui se signale surtout par une amusante statue de passante, sur le trottoir
L'exposition occupe deux pièces à l'étage de l'institut, de part et d'autre de l'entrée :
Une notice biographique et une présentation de l'artiste resituent pour le visiteur - de l'expo ou de ce blog - cette artiste française d'origine hongroise qui fit sa carrière dans l'ombre de son mari, grand artiste plus connu, semble-t-il
Ses sculptures sur bois sont sa production la plus caractéristique
Mais ses dessins et peintures ont également quelque chose d'attachant
En espérant que vous aurez été comme nous sensibles à la production de cette artiste, terminons sur deux groupes sculptés, qui sont le coeur de son oeuvre