Marché à Lesneven
Les jours se suivent en cette semaine de séjour breton. Ce lundi matin, le soleil brille sur le jardin dès le réveil....
...et nous accompagne jusqu'à Lesneven, petite cité du Léon où se tient ce jour-là un marché, le plus important du voisinage avec celui de Saint-Renan que nous avions visité samedi sous la pluie. La visite débute à côté de l'église sur la place du général Le Flo, héros local...
Le marché de Lesneven est un des rares où l'on peut acheter des animaux vivants...
Comme à Saint-Renan, de beaux hôtels Renaissance bordent les rues et places où se tient le marché, mais en meilleur état....
La mairie, fraîchement rénovée, a fière allure ; l'école Diwan arbore un décor naïf du plus bel effet.
Un des plus beaux endroits du bourg est sans doute l'ancien couvent des Ursulines, qui abrite à présent le Musée du Léon.
Pour poursuivre la chronique de ce séjour de printemps, quelques instantanés.
Mardi, mise à l'eau pour la saison du bateau, et dans la foulée une partie de pêche animée sinon fructueuse...
Mercredi, promenade en famille jusqu'à Pospoder, où l'école Sainte-Marie est toujours à vendre (avis aux amateurs...)...
...pour suivre le sentier côtier jusqu'au petit port de Mazou, planté de perches comme dans les temps anciens.
Le Printemps des sonneurs
Le temps ce samedi matin était toujours à la pluie, sur le marché de Saint-Renan pourtant animé.
Les vieilles maisons de la place du marché, avec leurs écriteaux "à vendre", ajoutaient à la morosité du lieu.
Mais l'après-midi, le soleil se mit à briller, comme sur la petite chapelle Saint-Sébastien (1643) de Lannilis.
Car il ne fallait pas que soit gâtée la fête qui nous atttendait à Brest : pour clôturer le "Printemps des sonneurs", rassemblement traditionnel des "bagadou" de la région, tous les musiciens allaient défiler depuis le jardin de l'Académie, à côté du Château, jusqu'au Parc à chaines, sur le port..
Dès avant le départ du défilé des bagadou, des groupes folkloriques, bretons ou plus exotiques, se dirigeaient vers le point de rencontre pour une dernière photo souvenir.
Les musiciens sont prêts pour le départ...
...et l'impressionnant cortège descend vers le port.
Arrivés au Parc-aux-chaînes, tous se mettent en place pour l'au revoir final
Avril en Bretagne
En ce mois d'avril les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Après le soleil des derniers jours en Île-de-France, temps maussade sur la pointe bretonne où nous terminerons en famille les vacances scolaires...
Dans l'Aber, un voilier hollandais a jeté l'ancre.
Une vedette de la SNSM mouille un peu en amont : la vieille revendication des marins de Saint Pabu de sa présence à demeure aurait-elle abouti ?
La cale du Stellac'h est déserte, même le bateau de Lulu, le pêcheur local, semble abandonné, dépourvu du bric-à-brac de casiers et de bouées multicolores qui l'orne à l'accoutumée.
Mais la végétation est luxuriante, les iris déjà presque fanés.
Près de la maison, d'abondantes promesses de pommes pour l'automne prochain...
Autour du Grand Canal
Le beau temps qui règne sur la région parisienne incite à la flânerie. Nous vous proposons de partager quelques images d'une promenade autour du Grand Canal du domaine national de Versailles en ce bel après-midi de printemps.
L'imposante silhouette du château se fait oublier, ne constituant qu'un élément du décor surplombant à distance l'une des extrémités du canal.
A l'estrémité d'une des branches transversales, le grand Trianon n'apparaît lui aussi que comme un ornement du canal..
Les oies semblent s'être réfugiées à l'opposé du château, contemplant de loin la foule des touristes
En tout point de la promenade s'offrent de nouvelles perspectives.
Au bout de huit kilomètres, un rafraichissement est le bienvenu...
L'Île Verte, sur la Seine
En ce premier jour des vacances scolaires nous allons déjeuner sur l'Île verte, îlot qui accueille au milieu de la Seine, entre Juziers sur la rive droite et Flins sur la rive gauche, "cabanons" de weekend et équipements sportifs...
Quittant l'embarcadère situé au pied de l'église de Juziers, nous descendons sur l'embarcation de notre hôte le bras du fleuve non ouvert à la navigation commerciale.
Au bout de ce bras non navigant, nous contournons la pointe de l'île et remontons le fleuve sur le bras principal, vers la villégiature de notre hôte.
La maisonnette est en vue, la maîtresse de maison et les enfants nous attendent pour accoster et débarquer.
Le bateau amarré au quai de notre hôte, nous faisons le tour de la propriété : depuis notre dernière visite, une très agréable terrasse a été ajoutée sur le côté qui tourne le dos à la rive ; l'arbre de Judée est en fleurs pour nous accueillir...
La table est dressée pour le déjeuner, sans oublier le coin des enfants.
La viande est sur le grill, le vin que nous avons apporté saura lui faire honneur !
Icônes américaines au Grand Palais
Si Velásquez et Jean Paul Gaultier occupent les vastes espaces traditionnels du Grand Palais, une petite exposition très emblématique vient d'ouvrir ses portes au public ce mercredi. Nous en avons été parmi les premiers visiteurs pour en faire profiter les lecteurs du blog. De l'art moderne, mais qui a déjà un côté bien établi, les œuvres présentées remontant pour la plupart aux années 50 et 60...
L'expo s'ouvre sur Calder,
suivi des vives couleurs d'Ellsworth Kelly...
puis de Cy Twombly avec notamment Bacchus 1st Version IV (2004)...
Philip Guston avec Evidence (1970) et Back View (1977)...
les abstractions aux couleurs subtiles de Richard Diebenkorn, notamment Ocean Park No 54 (1972), aussi évocatrices que les tableaux figuratifs de cet artiste....
les abstractions minimalistes de Donald Judd, et les oeuvres au sol de Carl Andre, qu'il faut prendre soin de ne pas piétiner...
l'univers, inspiré de la bande dessinée, de Roy Lichtenstein que nous avions découvert il y a bien des années lors de notre première visite au Beyeler près de Bâle, et qui avait fait la une de Beaubourg il y a deux ans.
Dans la même salle, les portraits de Chuck Close, dont celui de Roy Lichtenstein (à gauche sur la première photo).
Dans la salle du fond, l'apothéose de l'exposition avec Andy Warhol : Liz Taylor qui illustre l'affiche de l'expo, entourée deux compositions inspirées de Jackie Kennedy.
Sur le chemin du retour de ce si riche rassemblement de l'art américain de ces dernières décennies, les montages lumineux de Dan Flavin et les belles toiles de Brice Marden...
et les subtiles trames d’Agnès Martin, dont le portrait par Chuck Close côtoyait plus haut celui de Roy Lichtenstein.
La Rochère : 540 ans d'activité industrielle au cœur de la forêt
/image%2F1508962%2FobpictAppD0.jpeg)
Notre séjour vosgien nous permet de vous faire découvrir, en bordure du département, une verrerie située à La Rochère, écart de Passavant, en Haute Saône.
Le magasin d'usine de cette entreprise familiale fondée en 1475 est ouvert tous les jours à la belle saison.
Située dans une commune autrefois très active dans la fabrication de tuiles, la verrerie a aussi développé une activité en direction de l'architecture.
Le hameau de La Rochère ne manque pas de cachet, avec des vestiges du temps où la verrerie employait nombre d'ouvriers. Ainsi cette magnifique école où l'enseignement, à en juger par son architecture, était plutôt assuré par des Sœurs que par des instituteurs laïques...
Un curieux bâtiment dont on nous a assuré qu'il abritait une salle des fêtes,
un charmant lavoir.
Il y nombre de lavoirs intéressants dans les environs, ainsi celui-ci, au bourg de Passavant, à quelques kilomètres.
Après votre visite à Passavant La Rochère ne manquez pas de vous rendre à Vauvillers, "petite cité comtoise de caractère" (label déposé), avec son château édifié au XVIIIème siècle par Gaspard de Clermont Tonnerre, qui abrite à présent l'hôtel de ville et sa halle plus que tricentenaire.
Le tour de Bouzey
Weekend pascal pluvieux dans les Vosges. Dès notre arrivée nous entreprenons de faire le tour du réservoir de Bouzey, plan d'eau de 127 ha aménagé en 1877 pour alimenter le canal de l'Est, reliant le bassin de la mer du Nord et celui de la Méditerranée pour pallier la perte de l'Alsace-Lorraine.
La balade commence sur la digue de 550m qui retient les eaux. À ses pieds un sobre monument commémore la catastrophe de 1895 qui vit la rupture du premier ouvrage.
À proximité du monument une pancarte a pour but de rassurer le promeneur sur la solidité de l'ouvrage actuel...
Aux deux-tiers du parcours, le site de l'abbaye de Chaumousey, fondée en 1090, une des plus puissantes de Lorraine jusqu'à la Révolution et sa vente comme bien national au citoyen Hohner, et dont il ne reste pratiquement rien : vanitas vanitatum....
Le parcours est parsemé d'aires de loisirs nautiques et de jeux, de promontoires pour la pêche ou la simple observation de la nature...De petites balises bleues permettent de se repérer.
Les paysages, même par ce temps maussade, ne manquent pas de grandeur...