FIAC hors les murs aux Tuileries
Le blog reprend son cours, avec quelques images ensoleillées du Paris d'octobre, quand les badauds insouciants pouvaient parcourir le jardin des Tuileries parsemé d'œuvres toutes plus folles les unes que les autres.
Ainsi ce bronze d'Heimo Zorbenig, sans titre et cette œuvre de Vivien Roubaud intitulée sobrement "Gonflable, contrepoids, transmission scooter électrique, lustre à pampilles, collecteur tournant, chaîne de moto, vingt-quatre volts", posée sur un bassin et qui a effrayé les canards au point qu'ils sont allés de réfugier sur la margelle du jet d'eau...
...ou cette "Image Object Wednesday 20 May 2015 12:03 PM, 2015 en aluminium et vinyle d'Artie Vierkant, très agréable à voir en dépit de son intitulé, et ces trois objets en "aluminium et finitions de voitures" d'Anna Fasshauer intitulés "Billy ans Benny McCrary", Happay Humphrey", et Man Mountain Dean" : au lecteur de découvrir lequel est lequel.
Un coup d'œil au passage sur les structures en poubelle fondue et parpaings d'Anita Molinero, puis sur "Big Spi"n et "Big Look" , sculptures d'Antony Gormley en fonte traitées à l'acide tannique...
...avant de traverser la "Ciudad Jardin" d'Adrien Missika composée de fer à béton, pots de fleurs en résine, plantes, terre, socle en béton et aller se reposer sur les moulures d'Elvire Bonduelle en polystyrène et résine.
Les "Objets Trouvés" de Jonathan Monk (en marbre blanc de carrare, tout de même...) ont un petit côté macabre qui évoque des demandes de rançon ; "Rayons (Les Tuileries)" de Xavier Veilhan, en acier inoxydable, polyester, vernis polyuréthane apparaît d'un classicisme éprouvé.
Terminons pour cette fois sur une œuvre de Smiljan Radic et Marcela Correa, au nom mystérieux "Le garçon caché dans un poisson" mais aux matériaux nobles, granit et cèdre, puis "Empilement de six losanges irréguliers, acier revêtu de poudre et de peinture violette, grise et bleue foncée" d'Angela Bulloch, œuvre sans prétention particulièrement belle dans le soleil des Tuileries...
...en donnant rendez-vous au lecteur pour un prochain billet consacré au clou de cette FIAC hors les murs aux Tuileries, une installation de Ai Wei Wei qui s'accordera, pour une fois, au titre de ce blog.
Les vieilles pierres de Pospoder
Avant que les vacances ne soient trop loin dans notre souvenir, éclairons la grisaille de la rentrée par quelques derniers clichés de cette belle semaine bretonne.
Les activités sportives de nos petits-enfants nous ont toute la semaine amené à passer quelque temps à Pospoder, dont nous avions déjà présenté la façade maritimes dans notre billet du 17 septembre 2014. L'intérieur de la localité recèle aussi de très beaux sites, notamment la rue du Spernoc.
La plus belle maison de maître de barque de la rue est sans doute celle-ci :
Un beau lavoir et une maison moins importante mais pleine de charme...
...dans cette rue qui débouche sur l'église, dont le parvis surplombe la mer.
Pospoder comporte de nombreux écarts. Ainsi Larret, avec la très belle chapelle Saint-Léonor...
...ainsi qu'un lavoir également dédié à Saint Léonor, sans oublier, à l'approche du 11 novembre, son petit monument aux morts...
Dans un autre écart de Pospoder, la chapelle Saint-Ourzal, où nous avions été écouter un concert l'été dernier..
Ne terminons pas ce dernier billet breton de l'année sans une séquence pour les amis des animaux...