Cerfs-volants à Dieppe
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Comme tous les deux ans, Dieppe accueillait au début septembre un festival de cerfs-volants qui rassemble des aficionados de tous les continents. Mais pour tous les publics, la magie opère, même par mauvais temps comme c'était le cas ce vendredi où nous étions venus rendre visite à un vieil ami.
Dès l'arrivée vers le port, on aperçoit les cerfs-volants au dessus des toits des vielles maisons dieppoises. En se laissant guider, et après avoir passé devant les "marchands du temple" qui proposent toutes sortes d'objets volants ou flottants, on atteint la plage et les installations du festival.
En longeant la plage, la variété des figurines capte l'attention et le regard...
Certaines sont particulièrement réussies...
Les installations statiques ont elles-aussi beaucoup d'allure.
...statiques mais animées, comme en témoignent ces vidéos...
Un aperçu des stands des pays participants.
Des artistes et des réalisations originales dans une grande tente qui grâce à la météo bénéficiait d'une affluence intéressée...
Terminons avec un dernier regard sur les falaises embrumées...
La Cité du Vin
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Nous avons évoqué dans notre billet du 17 septembre cette réalisation originale, tant sur le plan architectural que muséographique, que constitue la Cité du Vin à Bordeaux, inaugurée en juin dernier.
Ce billet tente de vous en donner un aperçu. Si vous êtes mineur, merci de passer aussitôt à un autre billet, pour ne pas mettre l'auteur en infraction avec la loi Evin (sic)...
Commençons par l'extérieur de ce bâtiment, dû aux architectes Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, qui ont imaginé un lieu empreint de symboles identitaires : cep noueux de la vigne, vin qui tourne dans le verre, remous de la Garonne. Chaque détail de l’architecture évoque l’âme du vin et l’élément liquide : « une rondeur sans couture, immatérielle et sensuelle » (agence XTU).
On peut y accéder depuis la Gironde en empruntant le BatCub, la Cité disposant de son propre ponton...
Un coup d'œil sur les espaces intérieurs, avec la boutique, les salons de réception, ...
...la bibliothèque et son salon de lecture donnant sur la Gironde et le pont Chaban-Delmas,...
...les espaces divers : atelier des découvertes, salon des amateurs...
Quelques détails de l'architecture...
...avant d'aborder la partie muséographique avec les "collections" permanentes.
On arrive dès l'entrée dans un vaste espace où on peut se plonger dans l'atmosphère des vignes du monde entier et recevoir des explications de vignerons filmés sur place (ici, un Australien).
Un parcours sur l'histoire du vin à travers les lieux et les époques, depuis les "premières civilisations du vin" à la période de l'âge d'or des châteaux bordelais et aux crises viticoles au tournant du siècle dernier.
Un peu plus loin, des dispositifs permettent en actionnant une poire de humer les différents arômes qu'on peut retrouver dans les vins.
On l'aura compris, le musée est un vaste espace multimedia où toutes les techniques sont utilisées, avec des innovations intéressantes où on peut s'assoir à des tables pour assister à des discussions avec des sommeliers virtuels ou des restauratrices en vogue (ici Hélène Darroze) qui ne le sont pas moins.
À tout endroit des collections, l'architecture intérieure de la Cité se révèle aussi harmonieuse.
Après la visite, après un rafraichissement à l'élégant restaurant situé au 7ème étage de la Cité, nous accédons au dernier étage pour apprécier le panorama entre les deux ponts, Chaban-Delmas en amont et en aval le pont d'Aquitaine, qui fut longtemps notre seul repère à Bordeaux, que nous traversions le plus vite possible en famille pour nous rendre au Pays Basque...
Le salon de dégustation, également situé au dernier étage, nous a permis notamment, titre du blog oblige, de goûter à un vin du terroir chinois de Ningxia (voir ce lien), récent mais promis à un grand avenir dans ce pays devenu depuis 2013 le premier consommateur de vin rouge au monde (en volume global, la France restant en tête en consommation par habitant...)
Villages ostréicoles du Cap Ferret
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Nous restons aux environs de Bordeaux avec une excursion vers le sud, à la découverte des villages ostréicoles du Cap Ferret. En descendant vers le bas de la péninsule, c'est avec Piraillan que nous découvrons ces paysages si particuliers. C'est sans doute l'un des quartiers ostréicoles qui ont le plus gardé leur caractère authentique, un peu épargné par le mouvement qui transforme les cabanes autrefois réservées à l'élevage en résidences secondaires qui s'arrachent à prix d'or...
Les cabanes sont serrées autour d'étroites ruelles...
...qui débouchent sur le rivage du bassin d'Arcachon baigné par la lumière de ce début septembre.
La tentation est grande, à toute heure, de s'installer sur une terrasse pour déguster la production locale.
Le village suivant, Le Canon, conserve certes un importante activité ostréicole, mais présente un caractère plus "léché" : on sent que le tourisme y joue un rôle primordial.
Quand on suit la ruelle principale, parallèle au rivage, chaque échappée vers le rivage du bassin a son charme particulier.
Là aussi, terrasses accueillantes, maisons pittoresques, et rivage du bassin baigné de soleil.
Un peu plus au sud, juste avant d'atteindre la hauteur du phare du Cap Ferret, on aperçoit l'étendue sableuse jaune d'or de la dune du Pilat, au loin, sur l'autre rive du bassin.
La marée est descendue et permet de contempler les cultures d'huîtres et les dispositifs multicolores employés pour le développement des naissains.
Sur les quais de Bordeaux
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Les quais de Bordeaux ont subi au cours des dernières années, comme d'ailleurs la ville entière, une métamorphose qui en fait un lieu unique dont nous souhaitons faire partager la magie au lecteur. Ce matin-là, le nouveau pont Chaban-Delmas était déjà relevé et - heureusement - fermé à la circulation.
Il ne restait qu'à attendre en flânant aux alentours du pont le passage du gros navire qui ne pouvait manquer de passer devant nous : regarder passer le BatCub, bateau-bus bordelais, passer devant l'ancienne capitainerie du port, un peu décatie et décalée dans cet ensemble si moderne, admirer à travers les frondaisons l'architecture audacieuse de la nouvelle Cité du Vin, que nous ferons découvrir au lecteur dans un prochain billet.
Notre attente est bientôt récompensée : le Breamar, paquebot de croisière de 195,92 m de la compagnie norvégienne Fred. Olsen se profile en aval du pont et entre dans le port...
...pour venir s'amarrer en plein centre de la ville, face à la place des Quinconces.
Le Braemar devait rester à quai jusqu'au lendemain soir. Ses passagers avaient sans doute un emploi du temps bien rempli, mais au cas où ils s'ennuieraient, ils n'auraient qu'à traverser la rue pour se rendre au cirque Pinder, installé sur cette fameuse place.
Nostalgie de l'enfance, pittoresque de ce jaune et ce rouge au milieu des frondaisons historiques des Quinconces ? Impossible de résister à l'envie de multiplier les instantanés...
...où quelques animaux viennent aussi participer à la féérie.
Saint-Amant de Boixe
Parmi les joyaux de l'art roman dont la Charente est parsemée, arrêtons nous dans ce billet sur l'ancienne abbaye bénédictine de Saint-Amant de Boixe, à quelques kilomètres d'Angoulême, sur la "route de Saint-Jacques", naturellement.
Dès 1861, Viollet-le-Duc la considérait comme "l'un des édifices religieux les plus remarquables de la Charente". Citons encore Charles Daras, en 1961 : "A elle seule, l'abbatiale de Saint-Amant-de-Boixe suffirait à chanter la gloire de tout l'Angoumois."
L'église du 12ème siècle frappe par la majesté de sa façade et la sobre beauté des décorations extérieures.
L'ampleur de la nef romane est imposante...
..avec nombre de chapiteaux remarquables.
Un ensemble de peintures gothiques murales du 14ème siècle y est conservé.
Le cloître a été récemment fouillé et restauré en partie,...
et les anciens bâtiments conventuels abritent un "Espace d'architecture romane" avec des installations pédagogiques, comme cet arc que les petits visiteurs peuvent défaire et rebâtir à loisir...
Il faut monter au pied de l'élégant hôtel de ville de cette bourgade qui a connu des époques manifestement plus fastes pour apercevoir l'abbatiale dans son ensemble, avec son clocher roman planté à la croisée du transept.
Le nef accueille souvent des concerts sur l'orgue Renaissance construit en 2011 par le facteur Quentin Bluemenroeder. Il a été conçu en s’inspirant d’un orgue Renaissance Flamand (1511) de Jan Van Covelens, situé dans le chœur de l’église Saint Laurent d’Alkmaar aux Pays-Bas et en essayant de lui redonner son état d’origine.
Premier match à domicile
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Un nouveau mini-billet consacré au rugby, après celui du 12 mars 2016. Vendredi 2 septembre dernier, Ie SA XV (Soyaux Angoulême XV Charente) recevait, pour son premier match à domicile depuis sa brillante accession en Pro D2, le Rugby Club Vanetais, promu lui aussi à l'issue de la dernière saison, première équipe bretonne à devenir obtenir le statut professionnel.
Le stade Chanzy avait dû subir quelques aménagements pour se mettre aux normes de la Ligue, qui ont quelque peu évolué depuis les temps glorieux du Sporting Club d'Angoulême, champion de France A2 en 1986. Parmi ces aménagements, un très bel espace "partenaires" dont nous avons pu apprécier la convivialité avant - et après - le match...
Quelques mots du président avant de rejoindre le terrain...
...sur lequel les majorettes se produisent avec autant d'entrain qu'à Jean Boin!
La pelouse où s'échauffent les joueurs est impeccable, avec l'arrière-plan caractéristique des casernes angoumoisiennes dans le soleil déclinant, les tribunes se remplissent petit à petit.
La "cagouille" - désignation charentaise de l'escargot comestible local helix aspersa - mascotte du club, est là pour accueillir les joueurs lors de leur entrée sur le terrain.
Le début est difficile : pénalité presque d'entrée au bénéfice de Vannes, puis essai de Vannes au milieu des poteaux, sur interception, évidemment transformé, soit 0-10 au bout de dix minutes...Mais une pénalité réussie par Angoulême à la 14ème minute puis un magistral essai à la 16ème minute et sa transformation permettent l'égalisation 10-10 à la 18ème minute. Suite à une nouvelle pénalité en faveur de Vannes, le score est de 10-13 à la mi-temps.
Après avoir encore encaissé un coup de pied de pénalité à la 53ème minute, Angoulême mène enfin à la marque avec un essai de pénalité à la 58ème minute, transformé : 17-16 ! Répit de courte durée et fin de match haletante : les pénalités se succèdent au bénéfice de l'un et l'autre camp. 17-19 à la 64ème minute, 20-19 à la 66ème, 20-22 à la 68ème...La dernière sera pour Angoulême à la 78ème minute, lui permettant de remporter ce premier match professionnel à domicile, d'une courte tête, par 23 à 22.
Les joueurs du SA XV se regroupent, donnent libre cours à leur joie et remercient leur public avant de regagner les vestiaires, accueillis par une haie de majorettes, ou se prêter à un interview sur le terrain...
Le champagne de l'après-match peut couler à flots!
La Butte aux Cailles
Pour la rentrée, un mini-billet sur un quartier de Paris plein de charme.
Une colline sillonnée de ruelles escarpées mais ombragées
Le "street art" y règne de façon souvent organisée...
...ou moins.
Un restaurant organisé en SCOP, vestige du passé ouvrier de la Butte
Autre particularité, cette eau de qualité thermale due à un forage commencé par le Baron Hausmann, et dont on peut bénéficier grâce à la piscine Art Déco édifiée dans les années 20 et à la fontaine mise en place il y a quelques années...