Images des Highlands
Quelques images de la campagne écossaise ce printemps.
La petite cité de Stirling, avec son cimetière autour de l'église, son château...
La découverte des premiers lochs, des premiers sommets enneigés, des paturages s et des tourbières ...
Les cols à la sauvage beauté...
Autour de Fort William...
Les ruines d'un petit château fort (Inverlochy) oublié des circuits touristiques...
...un autre (Eilan Donan) présent sur toutes les affiches et tous les guides...
Glenfinnan, à la pointe du Loch Scheil, avec le monument qui marque l'endroit où le prince Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie) donna en 1745 le départ des rébellions jacobites...
...et le viaduc de la West Highland Line, rendu célèbre par le tournage d'Harry Potter.
En guise de consolation pour n'avoir pas pu voir le train franchir le viaduc, son départ du terminus de Mallaig, face à l''île de Skye.
Patrimoine lorrain
Une pause dans les billets consacrés à l’Écosse avec quelques images d’un week-end en Lorraine.
La petite église de Girmont, dans les Vosges, n’a rien d’extraordinaire à première vue…
...sauf peut-être l’élégant gable qui encadre son portail.
Mais on est frappé dès l’entrée par l’harmonie de ce bel ensemble de gothique flamboyant tardif.
La complexité des voûtes, à liernes et tiercerons, est un régal pour le regard.
Toutes les clés de voûte sont historiées : motifs végétaux...
...blasons, motifs complexes et curieuses têtes un peu caricaturales.
Ne quittons pas Notre-Dame de Girmont sans un regard sur les vitraux des années 50, avec, se faisant face, celui de la JOC et celui de la JAC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne et Jeunesse Agricole Chrétienne)
Poursuivant vers le nord, une petite halte au lavoir de Clézentaine...
... avant d’atteindre Gerbéviller, et son château qui a encore beaucoup d’allure, malgré la perte des deux étages supérieurs à la suite des exactions de l’armée bavaroise en 1914, commises en représailles à l’héroïque résistance de l’adjudant Chèvre et des chasseurs du 2ème BCP.
Mais l’intérêt de la visite réside avant tout dans le parc, avec ses vielles statues et son nymphée, malgré le retard pris dans la restauration de ce dernier.
De très belles perspectives...
Au fond du parc, un pavillon de chasse contemporain de la place des Vosges à Paris...
...auquel mène un cheminement le long d’un bras de la Mortagne qui traverse le parc.
Vu de près, le pavillon, bien qu’en piètre état, se révèle d’une riche architecture.
Les allées ombragées laissent apparaître des arbres remarquables
et de beaux massifs fleuris.
En sortant du parc, face au château, un coup d’œil à la curieuse façade de la chapelle palatine, restaurée vers 1860 par le propriétaire de l’époque, le marquis Ernest de Lambertye, camérier du pape.
Images d'Édimbourg
Avant de quitter cette série de billets sur Édimbourg, quelques dernières images...
La masse imposante du château, sur son piton au milieu de la ville actuelle...
St Andrew's House, siège du gouvernement d'Écosse, imposante construction Art Deco réalisée dans les années 30 à l'emplacement d'une prison de sinistre mémoire.
Calton Hill, avec le monument Nelson, la colonnade, ébauche du Monument National (National Monument) en hommage aux morts des guerres napoléoniennes, resté inachevé par manque de fonds, l'observatoire en pleine rénovation...
...d'où l'on embrasse toute la ville, et ses alentours:
Le port...
...le palais d'Holyrood...
...l'éperon mythique Arthur's Seat...
...la ville nouvelle et l'ancienne.
Le vieux cimetière qui domine Canongate Kirk...
...et celui en dessous de Calton Hill
Les ponts qui enjambent les dépressions de la ville, la tour néo-gothique en hommage à Walter Scott...
...et la masse des constructions de la vielle ville vue depuis la nouvelle, de l'autre côté de la grande dépression qui les sépare.
Scottish National Gallery
Tout en restant en Écosse, et même à Édimbourg, revenons à un billet plus traditionnel dans ce blog avec un aperçu des collections de la Galerie nationale écossaise, qui permettent de découvrir des œuvres peu connues d'artistes qui nous sont familiers, et quelques peintres écossais qui nous le sont moins.
Dans les premières salles, deux Titiens bien connus, Diane et Callisto et Diane et Actéon
Un bel ensemble de peintures hollandaises : le marquis de Spinola par Van Dyck, les jumeaux Clara et Aelbert de Salomon de Bray, le Festin d'Hérode, l'ascension de Psyché à l'Olympe, une adoration des bergers, une étude de visage (Saint Ambroise) par Rubens...
Citons encore cette scène d'intérieur de Pieter de Hooch, ce bouquet de Jan van Huysum, ce paysage d'Hobbema, cette Femme au lit de Rembrandt, deux beaux portraits d'époux par Frans Hals et un Vermeer peu connu, le Christ dans la maison de Marthe et Marie.
Des peintures italiennes du XVIIIème siècle, Tiepolo, Bellotto, Canaletto, Guardi,
Une belle collection de petits tableaux de peintres français : Van Gogh, Sysley, Gauguin...
Degas, Cézanne, Monet...
et aussi Chardin, Corot, Delacroix, une oeuvre de jeunesse de Monet...
Parmi les oeuvres de peintres écossais :
Una and the Lion de William Bell Scott (1860)
Spring de William Mc Taggart (1864)
St Agnes de David Gauld (1889)
St Bride de John Duncan (1913)
et une nature morte de William York Macgregor (1855-1923)
Des portraits dans la grande tradition britannique :
The Hunter Blair Family, de David Allan (1785)
Lieutenant-Colonel George Lyon, par Sir Henry Raeburn (1788)
The Ladies Waldegrave, par Sir Joshua Reynolds (1780)
The Honorable Mrs Graham, par Thomas Gainsborough (1775-77)
ou encore l'ineffable Scene in the Highlands, with portraits of the Duchess of Bedford, the Duke of Gordon, and Lord Alexander Russel, par Sir Edwin Landseer (1828)
Toujours dans la tradition britannique, terminons par des paysages : River Landscape with a View of a Distant Village par Thomas Gainsborough vers 1750, Rome : Sunset from the Convent of Sant'Onofrio on the Janiculum de l'écossais David Roberts vers 1855, The Vale of Dedham par John Constable (1802) et bien sûr cette vue du château d'Edimbourg depuis Prinses Street, par Sam Bough (1822–1878)
Holyrood Palace, Édimbourg
Comme promis dans notre dernier billet, un rapide aperçu du palais d'Holyrood, point d'arrivée de notre parcours le long du Royal Mile. C'est à l’origine un monastère fondé par le roi d'Écosse, David Ier en 1128. Il a servi comme résidence principale des rois et reines d’Écosse depuis le xve siècle ainsi qu'à l'actuel souverain du Royaume-Uni lors de ses séjours en Écosse.
La facade, au fond de la vaste esplanade qui s'étend derrière les grilles, mêle les styles "château fort" et classique.
Le joyau de ce bâtiment est la cour, au style classique d'une grande pureté, construite par Charles II à partir de 1670 avec l'architecte William Bruce.
Les trois ordres dorique au rez-de chaussée, ionique au premier étage, corinthien au deuxième, sont parfaitement respectés, la pelouse impeccable ajoute une touche locale...
Une des particularités du site est la subsistance des ruines de l'’abbaye construite en 1128 à la demande du roi David Ier d'Écosse (1124-1153). Elle avait été adaptée pour devenir une chapelle de l’Ordre du Chardon par Jacques VII d'Écosse (Jacques Stuart, également Jacques II d'Angleterre et d’Irlande de 1685 à 1688) mais elle a été par la suite ravagée lors d'une émeute et son toit s’est écroulé au XVIIIème siècle.
Même en ruines, ce bâtiment presque millénaire est d'une beauté prenante.
Le bâtiment classique et les ruines de l'abbaye forment un ensemble d'un charme original
Le palais a beau être en ville, son parc donne l'impression étrange d'être en pleine nature.
En repassant le long de l'abbaye vers la ville, le jardin fleuri offre quelques perspectives romantiques.