Damien Hirst - Cerisiers en fleurs
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Encore un artiste britannique cette semaine, avec la première exposition institutionnelle en France de Damien Hirst, né en 1965.
Cerisiers en Fleurs, à la Fondation Cartier, s'inscrit dans la lignée des recherches picturales que Damien Hirst mène depuis la début de sa carrière sur la couleur et le geste de l'artiste, qui la présente en ces termes :
« Les Cerisiers en Fleurs parlent de beauté, de vie et de mort. Elles [les toiles] sont excessives - presque vulgaires. Comme Jackson Pollock abîmé par l'amour. Elles sont ornementales mais peintes d'après nature. Elles évoquent le désir et la manière dont on appréhende les choses qui nous entourent et ce qu'on en fait, mais elles montrent aussi l'incroyable et éphémère beauté d'un arbre en fleurs dans un ciel sans nuages. C'était jouissif de travailler sur ces toiles, de me perdre entièrement dans la couleur et la matière à l'atelier. Les Cerisiers en Fleurs sont tape-à-l'œil, désordonnées et fragiles, et grâce à elles je me suis éloigné du minimalisme pour revenir avec enthousiasme à la spontanéité du geste pictural. »
Dès la grande salle du rez-de-chaussée, le visiteur est invité à la contemplation sereine des arbres en fleurs, à la manière des Japonais chaque année au printemps.
Au fond de cette salle, un grand tableau sur quatre toiles juxtaposées, Greater Love Has No-One Than This Blossom
Face à lui, le dyptique Spiritual Day Blossom
Hanami Blossom
Screaming New Blossom
Precious Moments Blossom
Kanji Blossom
Dans l'autre salle du rez-de-chaussée,
le tryptique Sakura Life Blossom
Le dyptique Renewal Blossom
Fragility Blossom
Wonderful World Blossom
Quelques close-up des tableaux de cette salle...
La féérie continue à l'étage inférieur du bâtiment de la Fondation avec 14 tabeaux dans le grand salle.
Wisdom's Blossom
Queen's Blossom
Mother's Blossom
Late Blossom
Celebratory Blossom
Truth's Blossom
Morning Blossom
Fantasia Blossom
Imperial Blossom
Colorful Blossom
Love's Blossom
God's Blossom
Terminons avec un tour dans le jardin de la Fondation : le bâtiment est lui-même agrémenté de reproductions de close-up des tableaux de Hirst.
David Hockney. A Year in Normandie
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Nous avions découvert le peintre britannique David Hockney, né en 1937, avec la grande rétrospective que lui avait consacrée le Centre Pompidou il y a quelques années (notre billet du 7 août 2017). Nous le retrouvons cette saison au musée de l'Orangerie.
Installé dans le Pays d’Auge depuis début 2019, sa maison, son jardin et la campagne environnante sont devenus ses motifs de prédilection. David Hockney "peint" sur iPad, technique qu’il utilise depuis plus de dix ans comme nous l'avions vu dans sa rétrospective.
Inspiré par la tapisserie de la reine Mathilde exposée au musée de Bayeux, il a formé le projet de dépeindre sous la forme d’un cycle narratif l’arrivée du printemps. À peine le cycle est-il initié, qu’est décrété, en mars 2020, le confinement national. Tandis que le monde s’immobilise, Hockney réalise sur iPad, en l’espace de quelques semaines, plus de cent images. Pour reprendre le commentaire des organisateurs, à la manière des impressionnistes, il capture les effets de lumière et les changements climatiques avec dextérité selon toutefois une palette vive et lumineuse, des compositions en aplats juxtaposés aux accents pop. Les jours s’égrènent, le confinement s’achève et le printemps laisse place à l’été, à l’automne puis à l’hiver. Hockney n’a pas seulement peint le printemps, mais une année entière.
Sur 80 mètres, la frise court le long des murs de la longue galerie du musée qui accueillait avant la rénovation des derniers mois des toiles de la collection Guillaume.
Quelques extraits du mur de gauche, de l'hiver au printemps...
Un demi-tour vers le mur de droite...
et retour avec des extraits estivaux, automnaux, avant de retrouver l'hiver.
A l'entrée des salles des Nymphéas de Monet, auxquels la frise de Hockney fait contrepoint, trois autres installations du peintre britannique, réalisées selon la même technique ( peintures sur iPad imprimées sur papier, montées sur aluminium, assemblées par 6 ou par 8).
Françoise Pétrovitch à Landerneau
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Renouons dans ce billet avec les expositions de "demi-saison" à la Fondation Leclerc à Landerneau, qui présente jusqu'au printemps une belle artiste, Françoise Pétrovitch, née en 1964. Elle est presque notre voisine, vivant et travaillant à Cachan - et aussi à Verneuil-sur-Avre (27) - et enseigne depuis 30 ans à l'école Estienne (École supérieure arts et industries graphiques) à Paris.
Dessiner dans les marges
Les premières œuvres de Françoise Pétrovitch se placent littéralement dans les marges de cahiers ou de livres imprimés qu'elle a trouvés en chinant et qu'elle réinvestit. Elle dit répondre alors à des «injonctions écrites », en mettant en place un vocabulaire graphique récurrent. On le retrouve ensuite, étonnamment, dans tout son oeuvre: certaines de ses figures apparues très tôt deviennent des « motifs-traits » qui circulent de son œuvre graphique à son œuvre peinte et sculptée. Parallèlement, très vite son travail change d'échelle : du tout petit et contraint par la page du livre. il s'agrandit et devient monumental. Le dessin, un choix primordial et ancien qui remonte à son enfance, lui permet ce jeu d'échelle.
Cahiers d'écolier (1994-1995) (La grève, Adam et Eve, Sois douce, discrète et modeste, On recueille ce que l'on a semé, Dans le champ du paresseux)
Les regards d'Ingres, ensemble de cinq dessins, crayon de couleur sur papier, 1992
L'accouchement (dédicacé à Lucie), ensemble de15 dessins, technique mixte sur papier, 1992
Série Herbier, crayon et collage sur papier, 1994
Dans la même salle introductive,
Dans mes mains, lavis d'encre sur papier, 2013
et les deux grands oiseaux de
Vanité, lavis d'encre sur papier, 2020
Les âges de la vie
Françoise Pétrovitch a travaillé sur tous les âges de la vie notamment la vieillesse dans un de ses nombreux livres d'artiste. On l'associe pourtant à l'enfance et à l'adolescence, alors qu'elle représente aussi de jeunes adultes, dont elle livre un portrait complexe. On hésite à donner un âge à ces figures graves ou à les assigner à un genre. Elles ont en commun une certaine fragilité, une forme d'hésitation, un repli sur elles-mêmes et sont posées sur des fonds toujours indistincts, silencieux, comme perdues dans des narrations volontairement suspendues.
Trois Fumeur, lavis d'encre sur papier, 2018 et 2019
Série Supporter, lavis d'encre sur papier, 2002-2003
Quatre Féminin / Masculin, lavis d'encre sur papier, 2007 et 2012
Sans titre, lavis d'encre sur papier, 2016
Sans titre, lavis d'encre sur papier, 2018
Sans titre, huile sur toile, 2016
Série Poupée, lavis d'encre sur papier, 2005-2010
Citons F. Pétrovitch : « Dans les séries, il n'y a pas d'idée de progression: dès le premier dessin, il y a tout. Ici, la poupée et son appendice, des membres manquants et la gamme colorée. Ensuite ce sont des variations. L'appendice amène de la complexité, comme un besoin d'annexe à soi-même: la poupée en elle-même n'est pas suffisante. Elles ont aussi comme des bleus qui se diffusent dans le corps; certaines ont des têtes noires, comme carbonisées. Ce sont des femmes blessées, je parle de la condition féminine, des femmes battues. Mais pas seulement. Les Poupées peuvent être inquiétantes mais jamais morbides: je n'ai pas de plaisir à aller vers la morbidité et l'effroi. Je reste dans la possibilité. »
Le double
Qu'il s'agisse d'une figure dédoublée, d'une ombre qui se dissocie de la personne ou d'un masque qui prend la place du visage, le double est un sujet important du travail de Françoise Pétrovitch. Le lavis d'encre, ses transparences et ses jeux de coulures, permettent de donner corps à l'indécision En peinture, la dissociation du trait et du fond crée un motif de duplication. Ainsi, quelle que soit la technique utilisée, les fonds s'infusent et glissent à l'intérieur des figures pour produire une surface commune et lui permettre de matérialiser l'hésitation, la disparition et la mémoire.
Deux Nocturne, aquatinte sur papier Hahnemühle, 2017
Deux Masqué, lavis d'encre sur papier, 2017 et Fille au masque, bronze peint, 2017
Fille au squelette, lavis d'encre sur papier, 2019
Garçon au squelette, lavis d'encre sur papier, 2020
Garçon au squelette, huile sur toile, 2012
Nocturne, huile sur toile, 2017
Sans titre, lavis d'encre sur papier, 2017
Tenir Debout, lavis d'encre sur papier, 2008
Batman, lavis d'encre sur papier, 2020
La Colère et Sans titre, lavis d'encre sur papier, 2020
La salle suivante réunit trois sections de l'exposition, mêlant dessins et sculptures.
Les Gestes
avec des céramiques et des sculptures :
Garçon à la poupée, bronze, 2019
Tenir, grès émaillé, 2020
Derrière les paupières, grès émaillé, 2019
Aveuglé (Paul) et Aveuglée (Lucie), huiles sur toile, 2021
Deux Sans titre, lavis d'encre sur papier, 2012 et2018
Dans mes mains et Tenir, huiles sur toile, 2018
Série des Effacements, deux huiles sur toile de 2018, une de 2015
Hybrides
On y trouve souvent dans le travail de F. Pétrovitch des figures hybrides, qui renouent avec la mythologie, l'univers des contes et des fables, dont l'artiste assume la continuité et la confusion volontaire. C'est au moment où le dessin se prolonge en peinture et en sculpture que se développent ses personnages-animaux.
De gauche à droite :
Caprices, grès émaillé, 2019
Lapin-Oiseau, bronze, 2018
Sentinelle, bronze, 2015
Peau d'Âne, grès émaillé, 2018
Lapin témoin, bronze, 2015
et le Lapin-Oiseau en gros plan
Nocturnes
Les Nocturnes sont un hommage clair à la peinture, que l'artiste embrasse enfin comme une technique à elle. Le sujet récurrent de la nature morte (animaux morts, fleurs) ainsi que la préparation rouge du fond évoquent la peinture classique et ses genres. L'éclairage, à la fois faible et précis, les tonalités mates et denses, contrastent avec ses œuvres précédentes.
Au centre de ce recoin plongé dans la pénombre, L'Ogresse, grand bronze (135x107x60 cm) de 2021
Toutes les huiles sur toile de cette salle sont intitulées Nocturne. Elles sont datées de 2010 à 2017.
La dernière salle de l'exposition est intitulée
Dialogues entre peinture et dessin
A mieux y regarder, nombre des motifs de Françoise Pétrovitch sont des variations sur les grands genres de la peinture: le portrait dans les âges de la vie, la nature morte dans les Nocturnes, la peinture vénitienne avec des personnages masqués, tandis que plus récemment la série des Îles renoue avec le paysage. Ses Étendus rappellent les gisants gothiques sculptés ou les Dépositions du Christ de la peinture; qu'elle travaille le lavis d'encre ou la peinture, à l'horizontale ou à la verticale, ses sujets sont épurés à l'extrême, grâce à la synthèse des couleurs et du trait.
La série Saint-Sébastien, lavis d'encre sur papier, 2019-2021, est inspirée par 21 toiles de maîtres du passé dépeignant son martyre (Titien, Schongauer, Mantegna, Georges de la Tour, Botticelli, Van Dyck, pour n'en citer que quelques-uns)
Elles, ensemble de 9 figurines en céramique, 2004
Presence in the corner, bronze, 2010
Île, lavis d'encre sur papier, 2019
Sans titre, huile sur toile, 2011
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Hommage au tableau Le Plaisir de René Magritte, que nous avions vu dans notre billet du 26 juin 2021.
Terminons sur trois Étendu, lavis d'encre sur papier, 2015, 2020 et 2018
La collection Morozov - Icones de l'art Moderne (suite et fin)
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Terminons dans ce billet le parcours commencé dans notre billet des 20 novembre et 27 novembre derniers.
Une petite salle est consacrée à un seul tableau, La Ronde des Prisonniers, peint en 1890 par Vincent Van Gogh, quelques mois avant sa mort.
La Ronde des prisonniers se réfère à l'internement subi volontairement par le peintre à l'asile psychiatrique d'Aix-en-Provence, et ses personnages évoquent le cercle d'aliénés solitaires qui l'entourent. Privé de ses marches picturales à travers le paysage provençal, en manque de modèles, pauvre en papier, toile et couleurs, Van Gogh se tourne vers la copie de photographies ou de gravures en noir et blanc que lui envoie son frère Théo (ici, le dessin de Gustave Doré, Newgate, la Cour d'exercice (1872). Par sa charge émotionnelle et symbolique ce tableau occupe une place à part dans l'oeuvre ultime de Van Gogh. Ivan Morozov achètera l'œuvre en octobre 1909 afin de parachever sa collection de toiles de l'artiste, appartenant toutes à la période arlésienne où culmine l'art de Van Gogh.
Entre les mondes / Henri Matisse
Dans la galerie de peintures de la rue Pretchistenka, dix natures mortes incarnent le goût commun d'Henri Matisse et d'Ivan Morozov pour la contemplation rêveuse de ces univers clos, composés d'objets rares au coloris saturé et savamment mis en scène. La succession de ces toiles, acquises entre 1907 et 1913, frappe par la transformation rapide de l'art du peintre au tournant du siècle. Depuis La Bouteille de Schiedam (1896), dans laquelle les qualités picturales de Matisse s'inscrivent encore dans la grande tradition française (Chardin) ou hollandaise (Jan Davidsz de Heem), on assiste avec Pot bleu et Citron (1897) ou Fruits et Cafetière (1901) à l'intrusion violente de la couleur dans sa palette.
Nature morte à la cruche bleue (1898) ou Bouquet (Vase aux deux anses) (1907) marquent la précoce prédominance de la référence à Cézanne dans sa recherche.
Peu après avoir acquis son premier Matisse en 1907, Ivan Morozov rencontre l'artiste par l'entremise de Chtchoukine et lui commande deux toiles, Nature morte à La Danse (1909) et Fruits et Bronze (1910) qui enregistrent l'évolution du peintre vers un art toujours plus complexe dominé par la couleur pure.
En 1911, il lui fait une nouvelle commande de deux natures mortes et d'un paysage qui conduira le peintre à la réalisation de l'un des chefs-d'œuvre de cette période, le Triptyque marocain. Cet énigmatique montage des genres entrelaçant paysage, nature-morte et portrait, est peint à l'hiver 1912-1913 lors du second voyage du peintre à Tanger.
Des nus dans l'atelier
Fait rarissime pour la Russie de l'époque, les collections de Mikhaïl et d'Ivan Morozov consacrent au genre du nu de nombreux dessins, sculptures et peintures. Que ce soit avec les pastels de Degas, les sculptures de Rodin et Claudel, ou à travers la séquence de peintures de Bonnard, Denis, Matisse, Friesz, Manzana-Pissarro, Manguin, Guérin ou Puy, ces œuvres de la collection Morozov participent d'une tentative de saisie du mouvement dans les suspens, torsions et tensions extrêmes des poses observées, ou de l'énigme de ces figures à la fois surexposées et détournées, cachées, tronquées.
Edgar Degas (1834-1917) :
Après le bain, pastel, tempera, gouache, fusain sur papier brun contrecollé sur carton, 1895
Femme s'essuyant, pastel sur papier brun, 1884
Parmi les nombreuses sculptures exposées dans la salle, ce bronze de 1884 d'Auguste Rodin, L'Éternel Printemps
Pierre Bonnard : La Glace du cabinet de toilette, 1908
Maurice Denis : Plage à Perros-Guirec. La Plage verte, 1909
Henri Matisse : Jeanne nue, 1908
Émile Othon Friesz : Tentation, 1910
Georges Manzana-Pissarro (1871-1961) :
Zèbres à la source, 1906
Paon et un nu. Anis al Djalis, conte arabe, 1907
Henri Charles Manguin (1874-1949) : La Baigneuse, près de Saint-Tropez, 1906
Charles Guérin (1875-1939) : Le Modèle, 1910
Jean Puy (1876-1960) [voir notre billet du 28 Août dernier] : Scène d'atelier, 1912
Trois nus de Sergueï Konenkov
Ivan Morozov porta un intérêt continu au genre du nu et réunit une collection de sculptures occidentales et russes qui lui est dédiée. On compte dans la collection russe d'lvan Morozov un important ensemble de nus de Sergueï Konenkov (1874-1971), sculpteur à la légende sulfureuse dont la première œuvre fut jugée si provocatrice qu'elle fut littéralement détruite « à coups de marteau » par ses furieux professeurs de l'École de peinture, sculpture et architecture de Moscou. Surnommé à Moscou « le Rodin russe », il deviendra au début des années vingt l'un des artistes officiels du régime soviétique. Sont présentées ici trois œuvres issues de la collection Morozov pour la période 1913-1916. On pourra les confronter aux grands nus classicisants d'Aristide Maillol, rendus également «à l'échelle humaine» et antérieurs de quelques années à peine, présentés dans la salle suivante.
L'histoire de Psyché
Maurice Denis, Aristide Maillol
La dernière salle du parcours est grandiose. Elle fait référence au salon de musique d'Ivan Morozov, décoré par Maurice Denis à partir de ses panneaux de 1908 retraçant l'Histoire de Psyché , complété par de grands vases et de nouveaux panneaux réalisés en 1909, et un groupe de sculptures commandé à Aristide Maillol par l'intermédiaire de Denis.
En juin 2019, le Salon de musique d'Ivan Morozov, avec son décor et son mobilier, est recréé dans le parcours des collections permanentes du musée de l'Ermitage. Cette opération de restitution patrimoniale incluant les 13 peintures originales a été réalisée grâce au mécénat du groupe français LVMH.
Aujourd'hui, l'exposition «La Collection Morozov. Icônes de l'art moderne», permet pour la toute première fois depuis 1918 de contempler ensemble la totalité des panneaux de Maurice Denis, deux de ses grands vases et le groupe des sculptures en bronze « à l'échelle humaine » d'Aristide Maillol.
(au dessus de la porte de sortie, le panneau additionnel 1 Abandon de Psyché, 1909)
Aristide Maillol (1861-1944) :
Pomone et Flore
Le Printemps et l'Été
Bronzes (1911-1912) commandés en janvier 1909 par Ivan Morozov
L'entrée de la salle, avec le panneau additionnel 2 L'Amour emporte Psyché au ciel, 1909
deux panneaux décoratifs latéraux
et deux des grands vases de Maurice Denis.
Panneau I L'Amour s'éprend de la beauté de Psyché, 1908
Panneau II Zéphir transporte Psyché dans une île de désir, 1908
Panneau III Psyché découvre que son mystérieux amant est l'Amour, 1908
Panneau IV La Vengeance de Vénus, 1908
Panneau V Jupiter en présence des dieux, 1908
Avant de terminer cette série de billets sur ce que nous considérons comme l'événement de la saison, quelques tableaux des salles précédentes qui avaient échappé à notre parcours : en effet, le décalage des dates dû à la pandémie a fait que les toiles de Mikhaïl Vroubel présentes dans les deux premiers billets ont dû repartir à la Galerie Trétiakov à Moscou pour une rétrospective de l'œuvre de ce peintre . Elles ont été remplacées par d'autres toiles d'artistes russes de la collection, que nous avons découvertes lors d'une autre visite :
Pas moins de trois toiles pour remplacer le grand tableau Lilas :
Valentin Sérov : Sirène, 1896
Boris Anisfeld (1878-1973) : Étude en vert. Midi, 1906
Alexandre Golovine : Paysage. Pavlovsk, 1911
et à la place du Portrait du poète Valeri Brioussov :
Natalia Gontcharova (1881-1962) : Le Fumeur, 1911