Un moment magique ce jeudi 10 mai sous la verrière du Grand Palais, où les organisateurs de Monumenta 2012 ont convoqué l'imagination créative de Daniel Buren (l'homme des colonnes tronquées du Palais-Royal, qui depuis a fait son chemin dans la compréhension du grand public...).
Monumenta consiste à proposer à un artiste contemporain d'investir l'espace de la nef du Grand Palais, à Paris avec une œuvre conçue spécialement pour le lieu et l'occasion. La nef, d'une superficie de 13 500 m2 et d'une hauteur maximale de 45 m, permet de créer des œuvres de très grande dimension.
Les quatre éditions précédentes ont accueilli l'allemand Anselm Kiefer en 2007 (Chute d'étoiles), l'américain Richard Serra en 2008 (Promenade), Christian Boltanski en 2010 (Personnes), le britannique Anish Kapoor en 2011 (Leviahan). Buren est donc le deuxième français invité.
Le catalogue de l'exposition comporte des esquisses de la maquette et du plan de l'installation, intitulée Excentrique(s) - ne pas oublier le "s" entre parenthèses...
Pour le visiteur, cela donne cela, au premier regard.
La verrière, qu'on la regarde directement où à travers les miroirs disposés au centre, est étrangement magnifiée
et prend depuis le sol des couleurs variées.
Le sol prend des couleurs irisées
En vous encourageant à venir voir par vous-même cette oeuvre à la beauté éphémère, je vous laisse en compagnie d'une visiteuse studieuse, sachant qu'on peut aussi s'y asseoir d'une façon un peu plus conviviale...
Un regret : ne pas pouvoir emprunter les escaliers pour voir l'installation d'en haut, comme le montre cette photographie tirée du catalogue :