Par ces frimas d'automne, nous reprenons la visite des très belles expositions que nous offre Paris cette saison. Le musée de l'Orangerie propose une rétrospective très complète de Soutine, autour des 22 tableaux qu'il possède dans ses collections permanentes, issues de la collection de Paul Guillaume, avec des tableaux en provenance de collections particulières, et de musées américains, européens et russe.
Je connaissais surtout ce peintre pour ses portraits un peu torturés, ses natures mortes particulièrement sanglantes et sa réputation de "peintre maudit".
L'exposition met en lumière son parcours, son goût pour les séries, la construction de ses oeuvres sous leur "apparent tumulte", selon les mots de Marie-Madeleine Massé, conservatrice à l'Orangerie. Elle rend justice à cet artiste remarquable, plus apprécié à l'étranger qu'en France où il était arrivé en 1913 de sa Lituanie natale et où il avait été découvert par Paul Guillaume en 1922, puis pris sous l'aile de Madeleine Castaing, dont le portrait figure sur l'affiche de l'exposition.
Je vous laisse revoir quelques uns de ses portraits, certains très connus, d'autres moins.
Un coup d'oeil sur ses paysages
La série des glaïeuls offre un contrepoint remarquable à celui qui figure dans les collections permanentes de l'Orangerie.
Une bonne nouvelle pour les amis de province et même de Paris qui souhaiteraient visiter avec moi cette exposition qui se tient jusqu'au 21 janvier.
J'ai renouvelé ma carte du musée d'Orsay, qui offre désormais, comme le Louvre ou les expositions de la réunion des musées nationaux au Grand Palais ou au Luxembourg, une formule DUO. Je serai donc en mesure de les faire profiter là aussi de l'entrée gratuite et en coupe-file...