Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 07:35
Musée d'art moderne de Céret

Une fidèle lectrice de ce blog ayant mentionné dans un commentaire le musée de Céret, il nous semble nécessaire d'évoquer cette petite sous-préfecture des Pyrénées Orientales, célèbre pour ses cerises, dont un cageot est traditionnellement offert chaque printemps au Président de la République, et pour son musée d'art moderne créé en 1950 par Pierre Brune et Frank Burty Haviland. La ville avait en effet accueilli au début du XXème siècle deux vagues successives d'artistes, ceux de Montmartre et du Bateau-Lavoir entre 1910 et 1916, puis ceux de Montparnasse et de la Ruche de 1916 à 1945. La veuve d'un collectionneur local ayant donné à la ville les tableaux achetés aux artistes de passage, l'idée est venue à ces deux artistes de faire appel à tous les artistes ayant séjourné et créé à Céret, appel couronné de succès grâce notamment à l'appui de Picasso et de Matisse. Une importante collection a pu être montée et un musée ouvert dès 1950 par la municipalité dans les locaux d'un ancien couvent. Le musée actuel résulte d'un agrandissement considérable décidé dans les année 1980, il a ouvert ses portes en 1993.

Dès l'entrée dans le boulevard qui conduit au musée, une lumière et un charme indéfinissables permettent de comprendre l'attrait que Céret a exercé sur les artistes, sans même s'aventurer dans les venelles étroites de la vielle ville, serrées autour de l'église Saint-Pierre.

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

L'entrée du musée et la montée vers l'exposition temporaire. Nous nous contenterons dans ce billet de donner un aperçu des collections permanentes...

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

A l'entrée des collections permanentes, une sculpture de Miro

Musée d'art moderne de Céret

Les tableaux représentant Céret et les environs sont variés et d'auteurs souvent peu connus, mais toujours très agréables à regarder, surtout lorsqu'on est "sur site"...

D'Auguste Herbin, cette toile de 1913 et cette aquarelle de 1923

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

André Masson (1919)

Musée d'art moderne de Céret

On retrouve les platanes du Boulevard Joffre avec Arbit Blatas, Jean Marchand et Potzno Glika

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

Des aquarelles de Max Jacob (1910) et Raoul Dufy (1940), des tableaux de Pinkus Kremegne et de Manolo Hugué

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

Picasso est très présent, avec ce portrait de Corina Pere Romeu (1902), cette Nature morte au crâne et au pichet de 1943, ou cette autre toile sur un thème voisin, dédiée spécialement au musée, ainsi que de nombreuses céramiques. Il faut savoir que le musée abrite aujourd’hui 78 pièces de Picasso dont 57 offertes par l’artiste.

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

Un dernier coup d'œil sur les collections permanentes, avec Chagall, Dufy, cet Atelier au nu de dos de Maurice Loutreuil...

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret

...et les vitrines qui abritent de nombreuses petites sculptures.

Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Musée d'art moderne de Céret
Partager cet article
Repost0
29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 14:44
Amadeo de Souza Cardoso (II)

Nous invitons le lecteur, dans ce billet, à terminer la visite, commencée dans notre dernier billet , de la rétrospective au Grand Palais de cet immense artiste portugais méconnu, Amadeo de Souza Cardoso (1887-1918). Comme le souligne Mélissa Lacoste dans un article publié par la RMN, il avait à peine trente ans quand il disparut, et c'était un artiste un peu atypique, très peu bohème : "Amadeo, issu d'une grande famille et bénéficiant des subsides de son père, apparaît en contraste avec la majorité des artistes bohèmes de l'époque, vivant souvent de manière précaire. Domingos Rebello, un artiste portugais, témoigne qu'Amadeo était celui qui, de leur groupe d'amis, « vivait dans la plus grande aisance », permettant ainsi d'établir dans son appartement un lieu de réunions et d'échanges régulier entre eux. Il change très souvent d'ateliers au cours de ses huit ans à Paris, passant du Montparnasse populaire au Quai d'Orsay plus bourgeois."

Amadeo de Souza Cardoso (II)

La section CHANSON POPULAIRE - MAISON POUPÉE - POÈME EN COULEUR est la première consacrée à l'œuvre d'Amadeo de retour au Portugal au cours de l’été 1914, retour prévu temporaire mais qui fut définitif, la guerre puis la maladie qui l'emporta l'empêchant de revenir à Paris. "Amadeo se consacre à l’exploration systématique de l’iconographie populaire, sans perdre de vue le paysage où celle-ci s’inscrit. Cette recherche se traduit dans les détails du paysage (maisons, fenêtres, cibles dans les kermesses), la représentation d’objets (poteries et poupées régionales) ou encore l’évocation d’histoires plus ou moins violentes et cruelles issues de la tradition populaire. (...) Les recherches d’Amadeo s’inscrivent aussi dans le contexte particulier de la présence du couple Delaunay dans le Portugal des années 1915-1916, et de la création de la Corporation Nouvelle." Petit clin d'œil : le pochoir avec lequel Amadeo signera la plupart des œuvres qui suivent...

Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)

Les deux sections suivantes sont intitulées TÊTE NÈGRE - PAYSAGE VERT et TÊTES OCÉAN .

​On y retrouve des affinités avec l’expressionnisme allemand et plus particulièrement avec le Blaue Reiter. Selon le dépliant, "bien que ces têtes partagent avec d’autres courants avant-gardistes une source commune, les masques africains, elles mettent en évidence une prise de distance critique par rapport au panorama artistique de l’époque, et délimitent un territoire singulier d’expérimentation."​

Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)

La section VIE DES INSTRUMENTS est un ensemble d’aquarelles autour duquel sont réunies d’autres peintures représentant des instruments de musique. Elle "repose sur le même principe de manipulation et de détournement que la série précédente des masques. Le violon ou la guitare, éléments de base des expériences cubistes, sont représentés dans leur expression la plus sensorielle, intensifiée par l’exubérance chromatique des petites formes géométriques qui composent ces instruments."

Dans une lettre à Sonia Delaunay le 19 mai 2016, Amadeo écrit : « Je travaille à l’huile – le moral est très fort, la nature aussi. Mon jardin est superbe de couleur et de sève et de lumière. Il y a des fraises à remplir des paniers, de « jeunes et fortes roses ». Je suis amoureux. Rimbaud est dans ma chambre. »

Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)

La section ZIG-ZAG ARABESQUE DYNAMIQUE manifeste l’influence cubo-futuriste, qui parcourt et dynamise un vaste ensemble de peintures et de dessins de l’artiste.

Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)

Dans la dernière section FRAISE AVANT-GARDE, où apparaissent de nouvelles techniques comme les collages, sont réunies des peintures de grandes dimensions dont l’intensité chromatique et la composition provoquent un fort impact visuel. Après avoir essayé des solutions proches du cubofuturisme et de l’abstraction, Amadeo concentre son énergie à la reconstruction d’un univers, intégrant de nouveaux éléments où la fusion entre le rural et le cosmopolite se fait plus claire."

Terminons sur quelques mots de l'artiste tirés d'une interview parue le 21 décembre 2016 dans le Jornal de Coimbra :
« Quel beau tableau cela donnerait si je réussissais à projeter sur un écran, en même temps, tout l’éclairage électrique, toutes les publicités lumineuses, toutes les voitures qui passent avec une énorme bouteille de champagne ou une publicité du Chat Noir, dans une grande capitale du monde ! »

Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Amadeo de Souza Cardoso (II)
Partager cet article
Repost0
25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 13:10
Amedeo de Souza Cardoso (I)

Paris en ce printemps regorge d'expositions toutes plus intéressantes et riches les unes que les autres, et l'une des plus surprenantes pour l'amateur lambda, comme l'auteur de ce blog est sans doute celle qui retrace au Grand Palais l'œuvre d'Amadeo de Souza Cardoso, un artiste majeur tombé dans l'oubli, sans doute à cause de sa mort prématurée, à 30 ans, au Portugal où il attendait la fin de la guerre pour regagner Paris et où la grippe espagnole l'a emporté. Deux-cent cinquante œuvres d’Amadeo et de ses amis proches, Modigliani, Brancusi ou encore le couple Delaunay, sont rassemblées dans cette exposition, qui est la première grande rétrospective consacrée à l’artiste portugais depuis 1958.

Le parcours de cette exposition a été conçu par la commissaire Helena de Freitas, historienne de l’art et critique à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, "à l’image de sa peinture Le Saut du Lapin, imprévisible et véloce". Nous en parcourrons les nombreuses sections, et comme pour Kiefer et Klee, deux billets ne seront pas trop pour vous faire découvrir ces œuvres si belles et colorées.

La première section est intituléé Le Saut du Lapin/ Armory Show. Le Saut du Lapin, l’une des plus célèbres peintures d’Amadeo, fait partie des huit œuvres exposées à l’Armory Show à New-York en 1913, où l’artiste a remporté son premier grand succès. Les œuvres qu'il a présentées à l’Armory Show empruntent au vocabulaire cubiste, mais présentent des éléments décoratifs inspirés de la tapisserie, des estampes japonaises, de motifs de chasse qui leur donnent une teinte très personnelle.

Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)

Dans le section D'Après Nature, selon la présentation de l'exposition, "entre construction cézannienne des reliefs et amoncellements de frondaisons, Amadeo rejoint progressivement des solutions proches de l’Orphisme de Robert Delaunay : par le recours à la couleur et à la simplification des formes, il traduit le paysage en terme de dynamisme et de vibration."

Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)

Le titre de la section Nature Vivante (des Objets) est emprunté à une peinture d’Amadeo, une nature morte intitulée par l’artiste Nature vivante. "À partir de ce jeu de mots et en suivant l’idée de flexibilité proposée par l’artiste lui-même, sont réunis des paysages, natures mortes, maisons, cuisines, processions, et toute une typologie humaine. Le dénominateur commun de ces œuvres est une interprétation personnelle et hétérodoxe du cubisme que l’on observe dans la dynamisation de l’espace, la liberté thématique et l’utilisation intensive du mouvement et de la couleur".

Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)

Pour décrire la section suivante, Femme Mouvement, citons le dépliant : "au début des années 1910, la représentation de la femme prend dans l’œuvre d’Amadeo une place centrale qui le rapproche des recherches menées par Modigliani au même moment. Les deux artistes ont noué une profonde relation d’amitié et de complicité artistique qui se manifeste dans les similitudes graphiques évidentes entre leurs œuvres et leur goût commun pour l’art primitif. Toutefois, à l’intérieur du même thème, chacun des deux artistes affirme sa singularité. Tandis que Modigliani crée des fétiches de félicité, des cariatides statiques et intemporelles, Amadeo déploie une étude sur les volumes, l’articulation dynamique des formes, la sensation de vitesse, en représentant presque toujours le corps de la femme en mouvement".

Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)

Terminons cette première partie du parcours avec XX Dessins. Le projet éditorial XX Dessins, entrepris par Amadeo à partir du printemps 1912 et publié le 31 août de la même année, réunit les reproductions de vingt dessins originaux réalisés entre 1911 et 1912. Pas vraiment de thème commun aux différentes illustrations : selon le dépliant, "l’artiste combine des références visuelles diverses, guidé par son désir d’adhérer aux avant-gardes du XXe siècle tout en les remettant en question afin d’affirmer sa propre personnalité artistique". Presque tous les dessins sont présents dans l'exposition, ainsi que de nombreuses matrices...

Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Amedeo de Souza Cardoso (I)
Partager cet article
Repost0
15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 20:43
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires

Tous les deux ans, le Grand Palais accueille une installation à la mesure de l'espace disponible sous la grande verrière : nous avons déjà rendu compte dans ce blog de la 5ème édition en 2012 (Daniel Buren) et de la 6ème en 2014 (L'étrange cité d'Ilya et Emilia Kabakov). Cette année, l'installation a été confiée à Huang Yong Ping, né en Chine en 1954 et depuis 1989 installé en France, dont il a pris la nationalité en 1999.

Empires, spécialement conçue pour Monumenta, "forme un paysage, constitué de huit collines de conteneurs, d'un serpent métallique soutenu par une grue qui se déploie comme une brume entre des montagnes, et d'un bicorne posé sur une arche, directement inspiré de celui porté par Napoléon à la bataille d'Eylau". Cette installation se propose d'évoquer la mondialisation avec les conteneurs, le bicorne la soif de pouvoir des acteurs, menacée par le reptile dont la boucle qu'il forme évoque le caractère infini de ce cycle de gloire et de destruction.

Nous convions le lecteur, sans plus de commentaires, à nous suivre de l'entrée à la sortie du hall...

Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires

...en longeant d'abord le mur de conteneurs qui accueille le visiteur à l'entrée, nous dirigeant vers l'extrémité du hall opposé.

Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires

De là, nous pouvons suivre l'axe de l'installation et nous diriger vers la droite pour la surplomber depuis la plateforme opposée à l'entrée.

Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires

Quelques vues depuis la plate-forme : rarement une installation aura autant tiré parti de l'esthétique de la nef et de ses voussures de fer, elles aussi témoin de la révolution industrielle...

Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires

Il nous reste à explorer l'avant de l'installation, avec le couvre-chef impérial - dont certains critiques ont trouvé qu'il était superflu et troublait plutôt l'harmonie de l'ensemble - et la gueule du serpent - que nous qualifierions plutôt pour notre part de dragon, vu le contexte...

Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires

Un dernier coup d'œil depuis la sortie...

Monumenta 2016 : Huang Yong Ping - Empires
Partager cet article
Repost0
7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 10:33

Comme promis, la suite de la rétrospective Paul Klee à Beaubourg, avec la quatrième section, Klee et les constructivismes. Ces œuvres datent pour la plupart des années 20, où Paul Klee nommé maître au Bauhaus dès 1921, cherchait un équilibre entre son approche intuitive et les nouveaux dogmes constructivistes prônés par Gropius. ​

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

Regards en arrière, section suivante de l'exposition, présente les oeuvres réalisées pendant les dernières années passées par Klee au Bauhaus, avec de multiples renvois aux temps du passé inspirés notamment par ses voyages : signes gravés, art rupestre, ...

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

Petit clin d'œil au passage, une page dessinée par Paul Klee dans le carnet de Nina Kandinski...

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

La sixième section, Klee et Picasso, montre le dialogue de leurs œuvres à deux moments du parcours de Klee : au début de sa carrière vers 1912 et surtout dans les années 1930, après sa visite de la rétrospective présentée au Kunsthaus de Zurich en 1932.

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

La rétrospective se termine sur la section Années de crise, retraçant l'exil de Paul Klee à Berne après l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933.

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

Plusieurs de ses œuvres figuraient dans l'exposition sur l'Art dégénéré organisée par les nazis à Munich en 1937, qui lui a sans doute inspiré le tableau "rayé des listes".

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

De cette époque aussi Danses sous l'empire de la peur, et pas mal de dessins...

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)

Terminons sur les deux tableaux de la fin de l'exposition, peints en 1940, l'année de sa mort, où la maladie qui raidissait son corps lui imposait une simplification de son écriture graphique. Not durch Wasser (Détresse causée par l'eau) et Not durch Dürre (Détresse causée par la sécheresse).

Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Paul Klee, l'ironie à l'œuvre (II)
Partager cet article
Repost0
5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 21:06
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)

Encore une exposition de poids à Beaubourg ce printemps. Première grande rétrospective de l'œuvre de Paul Klee en France depuis 1969, elle se propose de l'aborder "à l'aune des correspondances qu'elle affiche avec les concepts romantiques de l'ironie", selon le prospectus disponible à l'entrée.

La première section, ​"Les débuts satiriques", présente des dessins de jeunesse, ainsi que les gravures du projet qui l'occupera de 1903 à 1905, les Inventions, qu'il présentera à l'exposition de la Sécession munichoise de 1906.

Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)

De nombreuses petites caricatures dans cette section, et même de petites statues.

Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)

Dans la deuxième section, Klee et le cubisme, avec des œuvres des années 1910, le Klee qui nous est familier apparaît davantage.

Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)

La troisième section, Théâtre mécanique, regroupe des œuvres juste postérieures à la Grande Guerre, avec une imagerie de figures mécanisées. On y trouve aussi des marionnettes à main réalisées par Klee pour son fils Felix à partir de 1916.

Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)
Paul Klee, l'ironie en oeuvre (I)

Nous poursuivrons dans un autre billet la présentation des quatre autres sections qui composent cette belle rétrospective...

Partager cet article
Repost0
28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 07:45

Encore un billet sur ces vacances bretonnes de printemps, avec quelques photos pour donner au lecteur un aperçu des richesses patrimoniales du Finistère, au gré de quelques excursions en famille.

Sur le chemin de l'aller, les enclos paroissiaux : Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Guimiliau.

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère

Dans la crypte de l'ossuaire de Saint-Thégonnec, une très belle mise au tombeau​ ​en bois de chêne polychrome réalisée entre 1699 et 1702 par Jacques Lespagnol, sculpteur à Morlaix.

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère

A Guimiliau, le calvaire en granit bleu élevé entre 1581 et 1586​...

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère

...l'orgue construit au XVIIème siècle par le facteur Thomas Dallam, les sculptures du baptistère.

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère

A Lampaul-Guimimiau, encore une mise au tombeau du XVIIème siècle, cette fois sculptée dans le tuffeau par Antoine Chavagnac, sculpteur de la Marine à Brest, une magnifique poutre de gloire du XVIème siècle, un très beau baptistère à baldaquin.

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère

A Roscoff, l'église Notre Dame de Croaz Batz et son ossuaire

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère

Une maison prébendale dans la grand 'rue de Saint-Pol de Léon, et, dans la majesté du soleil couchant, trois grands sanctuaires, la cathédrale Saint-Paul-Aurélien et l'église Notre-Dame du Kreisker, toujours à Saint-Pol de Léon, et la basilique Notre-Dame du Folgoët, haut-lieu de pèlerinage.

Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Patrimoine du Finistère
Partager cet article
Repost0
21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 18:33

Par cette belle journée d'avril nous convions le lecteur à nous accompagner à Plouguerneau (Finistère), le long de l'Aber Wrac'h, à partir du point de vue situé près d'un ancien amer.

Sur le chemin de Perros

Pour se rendre au petit port de Perros sur la rive droite de l'aber, le GR34 longe d'abord un petit affluent, que l'on traverse à la hauteur d'un petit moulin, Milin an Haod.

Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros

Passé cet affluent, on remonte à travers bois vers la rive droite de la branche principale de l'Aber, d'où on découvre la vue sur le port de Paluden. Au bord du chemin de Perros, une de ces statues qui ornent beaucoup de sentiers de Plouguerneau, et une pancarte toute neuve qui attire notre attention : Lavoir de Kervili (200 m)

Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros

La descente vers le lavoir, pour courte qu'elle soit indiquée, est assez abrupte. Elle offre une vue imprenable sur le chantier du regretté père Jaouen, sur l'autre rive de l'Aber, et conduit à une installation plutôt rustique mais non dénuée de charme.

Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros

En poursuivant vers l'ouest à travers bois, d'agréables coups d'œil sur l'aber qui compensent un peu le coté pénible de la progression...

Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros

On est tout de même heureux de retrouver le GR, avec à l'horizon, un peu irréelle, une des îles qui bordent l'embouchure de l'aber. Au bord du GR, des allées en sous-bois...Au bout de notre excursion nous attend, en bonne compagnie, une très belle vue sur l'embouchure de l'aber, avec le port de plaisance, au loin sur la rive gauche. Le GR descend jusqu'au bord de l'eau, mais la marée déjà haute ne nous permettra pas d'atteindre le hameau de Perrros.

Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Sur le chemin de Perros
Partager cet article
Repost0
15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 11:47

Peu de petites communes (8450 habitants au recensement de 2013) peuvent se vanter d'avoir abrité le campement d'Hannibal en 218 avant JC, comme en atteste Tite-Live, alors que sous le nom d'Illiberis elle était déjà un important oppidum.

Elle est surtout visitée aujourd'hui pour sa très belle cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie qui en domine les venelles endormies.

Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé

Arrivés sur le plateau des garaffes, derrière le chevet de la cathédrale, nous découvrons le monument aux morts de la première guerre mondiale, œuvre d'Aristide Maillol : on ne regrette pas le poilu avec sa baïonnette et son coq qui orne habituellement ce genre d'édifice...

Elne, petite cité au grand passé

Le chevet roman présente un bel appareil et de fines sculptures. Au passage, on y rappelle le sac d'Elne en 1285 par Philippe le Hardi (en catalan...)

Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé

Le chemin derrière le chevet mène à un très beau cloître du XIIème siècle que nos agapes tardives ne nous permettent pas de vous présenter, étant arrivés au moment de sa fermeture...Ce sera pour un futur blog. Le lecteur devra se contenter de 'intérieur de la cathédrale, dans son dépouillement austère. Au passage, un retable catalan du XIVème siècle en hommage au saint patron de l'auteur de ce blog.

Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé

Les tours de Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie - dont les reliques ont malheureusement quitté la ville pour Perpignan, avec l'évêque, le 2 juillet 1802 - sont impressionnantes, surtout la tour sud avec ses arcatures. La tour nord en briques est un ajout plus récent.

Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé

Elne a été le siège d'un évêché, attesté dès 571, création des Wisigoths à la suite du démembrement de l'archevêché de Narbonne. Les évêques d'Elne se mirent à résider le plus souvent possible à Perpignan, capitale du royaume de Majorque, dès le XIIème siècle et obtinrent officiellement en 1602 de pouvoir transférer leur résidence à Perpignan, même si le siège de l'évêché resta à Elne jusqu'en 1801, date à laquelle la collégiale Saint-Jean de Perpignan devint la nouvelle cathédrale du diocèse toujours intitulé de Perpignan-Elne.

L'entrée principale, dont le portail de marbre, orné de la mention "République Française" et de la devise de la république, porte encore des traces de l'incendie de 1285, donne sur une placette très agréable où les visiteurs du 3ème âge ont pu prendre quelques instants de repos.

Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Elne, petite cité au grand passé
Partager cet article
Repost0
8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 08:17

Les expositions se suivent - ou plutôt se juxtaposent - au Centre Pompidou, et ne se ressemblent pas.

Gérard Fromanger à Beaubourg

Gérard Fromanger, plasticien français né en 1939, offre au sortir de la rétrospective Kiefer une agréable bouffée de couleur et de fraîcheur

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

Les œuvres mêlent avec beaucoup de goût peinture et photographie, et replongent le visiteur baby-boomer dans l'atmosphère de sa jeunesse des années 68-70.

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

Fondateur avec d'autres de l'atelier de l'école des Beaux-arts qui a réalisé les affiches de mai 1968, il a aussi réalisé avec Jean-Luc Godard des films-tracts et voyagé en Chine avec Joris Ivens au début des années 70 : un parcours gauchiste sans faute...

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

Un tableau un peu à part, avec des centaines de noms de peintres sur fond noir, un hommage à Pierre Overnay, militant ouvrier mao-spontex assassiné en 1972 par un vigile de Renault, un tableau récent (2007) Bastille réseaux.

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

L'œuvre de Fromanger est multiforme avec des œuvres à mi-chemin entre peinture et sculpture...

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

Encore quelques tableaux-photos...

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

Toute une section est consacrée aux portraits réalisés par Fromanger de ses amis et familiers où l'on reconnaîtra notamment Foucault, Prévert, Godard...

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg

Terminons la présentation de cette belle rétrospective, si longtemps attendue, par quelques plus récentes et toujours aussi colorées.

Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Gérard Fromanger à Beaubourg
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Michel
  • : De tout un peu, au quotidien : l'apprentissage de la langue et de l'écriture chinoise, s'il reste un but de l'auteur, est désormais bien loin des sujets abordés...
  • Contact

Recherche