Palestine
11 Mai 2015 , Rédigé par japprendslechinois
Ce dimanche, départ vers Ramallah. Le passage en taxi en Cisjordanie, malgré le malaise causé par le mur entre Jérusalem Est et le territoire de l'État palestinien, longé sur quelques km et l'impressionnant dispositif du point de contrôle, se fait sans formalité, tout au moins dans ce sens.
A l'arrivée, une petite halte à la Mouqata'a, le complexe présidentiel de l'Autorité palestinienne, qui abrite le mausolée - officiellement provisoire, dans l'attente d'une inhumation un jour à Jérusalem - de Yasser Arafat.
La circulation est dense et animée avant l'arrivée au Bureau central de statistique où nous préparons le "workshop" qui doit se tenir le lendemain.
Du Bureau des statistiques, flambant neuf dans un nouveau quartier de cette ville champignon qui se développe à toute allure depuis son accession au statut de capitale lors de la mise en place de l'Autorité palestinienne en 1993 à la suite des accords d'Oslo, la vue sur la vallée s'étend jusqu'à Jérusalem, sous le monument à la mémoire du poète Mahmoud Darwich.
Le lundi, le workshop se tient dans les locaux de l'institut palestinien des finances publiques, projet financé par la France et inauguré en 2013 à l'occasion de la visite du président Hollande à Ramallah. On retrouve une citation de Mahmoud Darwich au mur d'une salle de réunion. Au côté du drapeau palestinien, un drapeau français et un drapeau européen en notre honneur. La directrice générale de la statistique palestinienne ouvre la réunion.
Le soir, au centre de la vieille ville de Ramallah, la place Al Manara.