Maison La Roche
La période estivale touche à sa fin, l'auteur du blog rentré - provisoirement - dans la région capitale peut de nouveau produire un billet plus en accord avec le contenu habituel de ce blog. Ce samedi après-midi a été l'occasion de découvrir une oeuvre architecturale originale, la maison La Roche, construite par Le Corbusier entre 1923 et 1925.
Cette maison était destinée à un ami suisse de l'artiste, Raoul La Roche, qui collectionnait la peinture puriste de Le Corbusier et Ozenfant en menant une carrière dans la banque. Elle a été conçue avec une maison jumelle, destinée à son frère pianiste Alfred Jeanneret (Le Corbusier est le nom d'artiste de Charles-Edouard Jeanneret).
L'ensemble est situé au fond d'une petite impasse privée du XVIème arrondissement, le square du Docteur Blanche, dont l'entrée se situe au 55 de la rue du Docteur Blanche.
L'une des maisons est à destination d'habitation familiale, l'autre est destinée à un collectionneur célibataire, dont la galerie, élément singulier de l'ensemble, occupe la fond de l'impasse, perpendiculaire au reste du bâtiment.
Le plan ci-dessous done une bonne idée de l'agencement du bâtiment. Seule la maison Roche est ouverte à la visite, la maison Jeanneret abritant à présent les bureaux de la Fondation Le Corbusier, propriétaire de l'ensemble.
Le hall fait toute la hauteur de la maison et offre pour seule décoration les éléments architecturaux de l'ensemble, comme la vue sur la passerelle qui relie la partie galerie-bibliothèque au reste de la maison. Du tournant de l'escalier qui monte à la galerie, on découvre les ouvertures pratiquées dans l'autre partie.
La galerie, bordée par une rampe qui monte vers la bibliothèque. Les chaussures de la visiteuses ne sont pas bleues, mais recouvertes de sacs de plastique pour préserver le sol de la maison!
La rampe conduit à la bibliothèque aux rayonnages en béton, qui domine la galerie.
Depuis les autres rayonnages en béton qui font aussi office de parapet, on domine le hall, et la passerelle qui relie la galerie à la salle à manger.
Redescendus dans la galerie, cette passerelle nous amène à la salle à manger.
Le petit office, à côté de la salle à manger, comporte un monte-plats.La cuisine, un peu plus spacieuse, se trouve au rez de chaussée ; on y retrouve le monte-plats.
La chambre, au second, est spartiate, mais bénéficie d'un éclairage sur deux de ses murs. Elle est qualifiée de "puriste", car décorée à l'origine de tableaux d'Ozenfant et Le Corbusier, figures emblématiques de cette école de peinture, dont Le Corbusier s'est plus tard un peu éloigné, attiré par les surréalistes. De l'étage de la chambre, la galerie donne sur le hall et la montée vers la galerie.
Pour les amateurs, dont nos enfants architectes et bâtisseurs, quelques détails d'aménagement très corbusiens : éclairages minimalistes, départ de rampe, poignée de porte...
Le lecteur désireux d'en savoir plus, et de voir quelques photos de cette maison à l'époque où elle était habitée pourra télécharger (lien) le dossier "enseignant" mis à disposition par la fondation Le Corbusier.
Assomption à Saint-Pabu
Le 15 août se déroule traditionnellement à Saint-Pabu, sur le quai du Stellac'h, une messe en plein air suivie de la bénédiction des bateaux, à l'issue de laquelle les bateaux se rendent en cortège à la sortie de l'Aber, escortant les vedettes de la SNSM, pour jeter une gerbe à la mémoire des péris en mer. Le quai se transforme ensuite en restaurant de plein air où Pabusiens et vacanciers dégustent des moules-frites au profit du club de football local, l'Avel-Vor.
Nous nous faisions une joie de rendre compte de cette belle manifestation à nos lecteurs, mais la météo en a décidé autrement : du coup, la messe est déplacée à l'église Saint-Tugdual et les moules-frites au chantier naval Begoc.
L'arrivée sur le Stellac'h désert nous confirme la triste réalité.
Du coup, Lulu, le pêcheur local, qui avait fait une croix sur la journée et n'avait que quelques étrilles à proposer aux chalands, est venu tout de même les apporter.
En se penchant au bord du quai, on s'aperçoit cependant que la SNSM est fidèle au rendez-vous.
Si le clergé ne s'est pas déplacé, le maire de Saint-Pabu est cependant en possession de la gerbe traditionnelle, bénie à la fin de la messe délocalisée. Elle est descendue à bord et édiles et responsables des associations posent pour la presse locale, notamment le club du bridge qui remet à la SNSM l'enveloppe recueillie lors du tournoi qu'il organise chaque année à son bénéfice.
Les vedettes s'éloignent ensuite pour gagner l'entrée de l'aber, tandis que chez Begoc, la foule commence à affluer pour le moules-frites.
Les prix sont raisonnables et le cadre sympatique : la fête aura lieu tout de même...
GR 34 - Landeda
Temps plutôt maussade pour note dernière semaine en pays Léon. Mais même sous la bruine, la marche le long des côtes est toujours aussi gratifiante.
Promenade de ce 14 août : le GR 34 à Landeda, entre Brouennou et le blockaus situé à la pointe de la presqu'île de Sainte-Margurite qui, face à l'Île Vierge, était censé défendre l'entrée de l'aber Wrac'h.
Au départ de Brouennou, les vaches de prés-salés nous observent. Sur le chemin des glaieuls (sauvages?)sur la dune
Le panorama depuis le toit du blockhaus, grâce à Photostich sur l'iPhone.
Les vieux gréements remontent l'aber Benoît
Ce dimanche 12 août, promenade en mer. Les cormorans nous observent depuis la Jument. Au retour, une surprise : les vieux gréements se rassemblent devant la plage de Béniguet pour remonter ensemble l'aber.
Nous allons un peu les suivre pour faire profiter le lecteur de ce beau spectacle.
La cohorte vire en vue du quai du Stellac'h
Elle progresse vers la rivière. Après les avoir un peu suivis, nous les laissons poursuivre vers Tréglonou.
Le barreur adresse un grand merci de la part des lecteurs de ce blog à la passagère-opératrice, à qui nous devons ces images.
Intermezzo II
Le blog est encore en vacances. Pour faire patienter ses fidèles lecteurs, l'auteur leur fait partager quelques images de la côte bretonne, prises entre Landunvez et Portsall par une après-midi radieuse hier 9 août.
Leur beauté se passe de commentaire.
Depuis la pointe de Landunvez, au sud de la chapelle Saint-Samson :
Après une dernière vue depuis la pointe, la vue sur l'anse de Portsall :
En arrière de l'alignement balisé, sur la droite de ce dernier, les rochers où s'est échoué en mars 1978 l'Amoco Cadiz, et pour finir la petite plage et le mouillage de Trémazan.
Intermezzo
Le blog est en vacances, comme son rédacteur. Pour faire patienter le fidèle lecteur, à titre d'intermède, quelques images du lieu enchanteur que l'auteur a élu pour villégiature depuis quelques années, au fil de la promenade de la soirée, le long de l'Aber.
Sur le quai du Stellec'h, une Targa vintage ajoute au charme du décor. En suivant vers l'ouest le sentier qui surplombe l'aber, on aperçoit, à droite, sur l'autre rive la villa d'une célèbre chanteuse, actrice, metteur en scène, baptisée Cachalou à partir des prénoms de ses trois filles.
Un coup d'oeil entre les pins sur l'aber qui se ressere au virage, et nous descendons sur la cale du passage, où un bac vers Landeda a fonctionné jusqu'aux années 60...
On découvre ensuite, au loin, l'embouchure de l'aber ; puis on s'en rapproche, surplombant le mouillage de Ganaoc'h où notre bateau attend que le vent se calme pour de nouvelles promenades vers le large.
Un coup d'oeil en arrière, depuis le chemin où l'on domine à présent l'embouchure.
Au delà de cette dernière, les flots de la marée haute (coeficient 97 ce soir) ont recouvert la plage de Corn ar Gazel.