Navionics et Google Earth
Avant de quitter la Bretagne, le lecteur nous permettra de refaire un peu de publicité gratuite pour l'application Navionics sur iPhone, qui permet non seulement de tracer sa navigation sur une carte marine en gardant son appareil au sec dans une poche de son ciré, mais encore de la faire partager à ses amis en envoyant un fichier qui, ouvert dans Google Earth, en donne un aperçu de toute beauté (cliquer sur l'image pour l'agrandir)
Une belle promenade qui nous a menés du mouillage de Mado au delà de l'ïle Guenioc, puis jusqu'à l'anse de Tréompan où nous avons mouillé quelques instants pour remettre du carburant dans le réservoir.
Les passagers ont montré leur reconnaissance au capitaine et à son épouse en les traitant royalement le soir même.
Une journée bretonne
Grande première ce mardi 26 juin. Le temps étant un peu trop incertain pour s'aventurer au large, nous mettons à profit ce matin la marée haute pour explorer les profondeurs de l'Aber et remonter jusqu'au pont de Tréglonou. La carte ci-dessous, issue du logiciel sur iPhone Navionics - recommandé par Erwann ar vreizeg, montre notre parcours en jaune, soit 7,2 milles nautiques aller/retour.
Après s'être engagé dans le bras de l'Aber, seules quelques constructions comme cette petite chapelle rompent la majesté sauvage des forêts qui bordent les rives.
Après cette maison pleine de charme dans sa solitude au bord de l'aber, nous apercevons, au fond d'une vaste nappe, le pont de Tréglonou barrant l'horizon.
A l'approche du pont et des véhicules qui le traversent, nous avons l'impression de sortir d'un monde sauvage et enchanteur ; nous virons pour le retour à l'approche du petit port de Tréglonou.
Puis c'est le retour, ponctué par les quelques demeures isolées aperçues à l'aller.
L'après midi est consacrée à une très belle randonnée sur le GR 34 au sud de Portsall : c'est cette fois Runtastic, toujours sur iPhone, qui permet d'en restituer le parcours.
Enfin, comment mieux conclure cette journée bretonne qu'avec un lieu jaune de ligne fraîchement pêché?
Un billet doux de Brest
Bravant la pluie, nous sommes allés ce dimanche à Brest qui inaugurait son nouveau tramway. Le titre de ce billet pourra surprendre : le lecteur en trouvera l'explication dans la photo ci-dessous. Il semble que "tickets" en Breton se dise "bilhedoù" (pluriel de "bilhed") - prononciation non garantie...
Nous empruntons la ligne A - la seule construite jusqu'à présent, mais qui traverse la métropole d'est en ouest (et retour) avec une longueur de 14,3 km de voies - à la station Liberté, avec
nombre de voyageurs qui comme nous essaient ce nouveau moyen de transport, gratuit pendant tout ce weekend inaugural.
Après avoir descendu la rue de Siam à présent réservée aux piétons, vélos, et aux trams, nous nous apprêtons à traverser la Pennfeld sur le pont de Recouvrance.
En moyenne deux fois par mois, le tablier du pont est relevé pour permettre le passage de grands bâtiments de la Marine Nationale rejoignant l'Arsenal pour une remise en forme...
Arrivé dans le quartier de Recouvrance, sur la rive droite de la Pennfeld, le tram entame une longue montée. Nous descendons à la station Mac Orlan pour redescendre vers le pont.
Du pont rénové pour la circonstance, nous pouvons contempler la vue sur la tour Tanguy d'un côté, sur le Château de Brest de l'autre.
Comme tout ouvrage qui se respecte, le parcours du tram est ponctué d'oeuvres d'art, comme l'arbre empathique d'Enric Ruiz Geli.
Un beau projet à la réussite duquel tous les Brestois semblent s'être associés, comme en témoigne cette vitrine du magasin des Enfants de Dialogues, que nous avions évoqué dans notre billet du 26 avril dernier.
Pour toute précision complémentaire, le lecteur pourra se reporter au site du Tram de Brest Métropole (lien).
Beau temps sur l'Aber
En ce dimanche au temps pourri, quelques images de la belle journée d'hier, mise à profit pour la première balade de la saison sur l'Aber, où nous attend Mado, mis à l'eau fin avril.
Pour commencer, un tour vers le fonds de l'Aber, avec un demi-tour à la hauteur de Porz Ar Vilin, illustré dans notre billet du 25 avril dernier
Repartant vers l'embouchure, nous nous dirigeons vers la balise de la Jument, simple tache rouge sur le rocher du même nom.
Le vent soufflant tout de même un peu une fois sorti de l'Aber, nous rentrons, avec la balise du Chien en ligne de mire. Une fois passée cette balise, nous nous apprêtons à croiser la Vedette des Abers, le promène-couillons local.
Les images, comme la plupart de celles de ce billet, sont quelquefois cadrées avec un peu de difficulté : le lecteur comprendra qu'il n'est pas toujours simple de tenir la barre et prendre en même temps des photographies, même avec un iPhone...
De Lilia à la Grève Blanche
Nous mettons à profit ce vendredi ensoleillé mais venteux pour faire des achats au magasin "d'usine" d'une entreprise installée depuis quelques années à Lilia (un écart de Plouguerneau, dans le Finistère) que nous n'avions jamais visitée malgré nos multiples séjours.
Les apostrophes autour du mot usine s'expliquent par le fait que, comme nous l'explique la personne qui nous accueille, les modèles sont conçus et dessinés à Lilia, mais la fabrication est effectuée en Inde : "par une petite usine", nous explique notre interlocuteur, "qui a grandi avec nous". Au moins, il ne s'agit pas d'une délocalisation, puisque le modèle économique de cette entreprise a été ainsi imaginé depuis le départ, mais de mondialisation à l'échelle humaine...
La vue depuis le magasin est très reposante, ainsi que le terrain autour où le visiteur peut confortablement s'attarder, dominant une petite crique, sous l'oeil du phare de l'Île Vierge.
Nos emplettes réalisées, nous poursuivons à pied par le GR 34 jusqu'à la Grève Blanche, la grande plage de sable fin de Plouguerneau, promenade que nous n'avions pas faite depuis quelques années, et toujours aussi belle.
En bordure de mer comme au milieu des champs qui la bordent, les rochers de granit prennent des formes tourmentées qui contrastent avec la sérénité des paysages.
Nous atteignons le Beg Monom, éperon barré déjà occupé à l'âge du fer,
d'où nous apercevons la Grève Blanche, but de notre promenade, que nous atteignons après avoir dépassé la pointe de Beg ar Spins
En ce premier jour d'été - mais pas de vacances scolaires ni même de week-end, la plage n'est pas noire de monde...Sur le chemin du retour, l'Île Vierge et son phare apparaissent en majesté.
Pour ceux qui sont férus de géographie, un aperçu du parcours de cette promenade. Les numéros indiquent les kilomètres parcourus, leur chevauchement correspond au retour, sur le même chemin.
Promenade à Cachan
Habitant la commune voisine, nos pas nous mènent souvent à Cachan lorsque nous voulons faire un tour à pied depuis la maison, d'autant qu'il suffit de traverser notre rue, qui est mitoyenne. Particularité amusante, mais plus commune que pour notre fille qui autrefois habitait aussi une rue limite non seulement de deux communes, mais de deux départements ; elle habitait Fontenay sous Bois (Val de Marne) et ses voisins d'en-face Montreuil (Seine Saint Denis).
Sur la boulevard de la Vanne, qui suit le parcours souterrain de l'aqueduc (voir mon billet du 2 mars), nous remarquons la présence insolite d'un théatre de marionnettes devant une maison : il s'agit du siège du Guignol du Parc de Montsouris.
En haut du versant, un très beau panorama s'offre à nos yeux depuis le petit parc départemental qui occupe le sommet.
Entre le parc et le boulevard de la Vanne, nous découvrons un hameau de maisons modernes toutes semblables, qui abritent des ateliers d'artistes.
Une affiche rappelant la journée portes ouvertes de l'an passé nous laisse espérer pouvoir revenir à l'automne y regarder de plus près.
Continuant à redescendre vers le centre de Cachan, nous surplombant un autre aqueduc, plus petit mais bien pittoresque également, l'aqueduc du Loing et du Lunain.
Un chemin de grande randonnée longe l'aqueduc, que nous empruntons.
Il nous mène dans un secteur où la Bièvre a été remise au jour, offrant au promeneur un havre de verdure où s'épanouissent les nénuphars.
La vie animale y est même revenue, avec des promesses de multiplication...
A pied à travers la banlieue
J'ai prêté ce matin une voiture à notre fille, et je suis revenu à pied chez moi, à la fois pour apprécier la distance qui sépare nos demeures et pour me donner bonne conscience, par une marche un peu sportive à vive allure, pour passer une après-midi à regarder confortablement d'autres se démener : d'abord Maria Sharapova et Sara Errani, puis les rubbymen du Stade Toulousain et du RC Toulon.
Au long des cinq kilomètres du trajet, j'ai pu découvrir des choses à côté desquelles je passe d'habitude en voiture sans y prêter attention, que ce soit un très beau collège républicain ou un lieu de culte insolite en ces lieux.
Après avoir traversé l'A6 désormais couverte et invisible, les chantiers des immeubles qui vont profiter d'une sérénité retrouvée après des décennies d'un trafic bruyant au fond de la tranchée de l'autoroute laissent voir la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse et, plus près, l'ancienne église art-déco de la Cité universitaire internationale.
Près du but, je passe devant l'école Jean-Macé qui abrite le bureau de vote où j'apporterai demain mon suffrage. Sur les panneaux d'affichage, le rappel de la disposition des boutons sur la machine à voter, car il y a plusieurs années que nous avons abandonné ici les pratiques surannées qui subsistent dans la plupart des communes françaises, y compris dans la capitale...Notons qu'avec cette méthode, il n'y a plus de bulletins nuls, uniquement des votes blancs qui sont ainsi officialisés.
L'aqueduc de la Vanne, qui passe au fond de mon jardin, apparaît derrière les coquelicots qui donnent au talus une allure champêtre , et il n'y a plus qu'à emprunter le passage piétonnier sous une de ses arches pour arriver à la maison.
Conversations dans le Loir-et-Cher
Un article aujourd'hui qui sera moins verbeux que l'oeuvre de Claudel à laquelle il emprunte son titre ; nous chercherons seulement à vous faire partager la magie d'un weekend à Trôo entouré d'amis et d'un cadre où la douceur de vivre prend tout son sens.
Comme à chaque fois que nous retrouvons ce village, nous commençons par une promenade sur la colline où il s'étage en dominant la vallée du Loir, pour atteindre l'étrange tumulus qui surplombe la collégiale d'un côté, la plaine de l'autre.
Un long regard sur le panorama, puis un tour dans la ville haute jusqu'au "puits-qui-parle", source inépuisable d'intérêt pour nos jeunes enfants lorsque nous venions quelques décennies plus tôt.
En redescendant, une visite s'impose à l'exposition où Laurence Brignon présente ses réalisations graphiques et Jean-Claude Cassiet ses réalisations mécaniques, où nous retrouvons les objets que nous avions découvert dans sa maison d'hôtes, où nous séjournions lorsque la maison de nos amis était pleine.
Au pied de la colline, nous retrouvons la maison de nos amis, son magnolia centenaire, ses roses autour de la cuisine.
Le lendemain, un tour au marché de Montoire, où nous découvrons l'ancien Cloître des Augustins, aujourd"hui maison de l'emploi, qui vient d'être splendidement restauré.
A l'intérieur, les peintures murales ont fait l'objet d'une restauration elle aussi remarquable.
Les peintures murales sont nombreuses autour de Montoire. Nous aimons particulièrement celles de la petite église de Saint-Jacques des Guérets, où nous nous rendons l'après-midi à pied depuis la maison de nos amis, en traversant le Loir
avant de remonter sur la colline rendre visite à des amis qui y habitent une très belle demeure troglodytique
Leur potager semble suspendu en plein ciel, dominant la vallée. De la terrasse, on retrouve l'église de Saint-Jacques de Guéret dont nous admirions l'intérieur quelques instants plus tôt.
Quelle plus belle conclusion à cette journée hors du temps que le dîner et la soirée sous le magnolia, où nous pouvons à loisir justifier le titre de ce billet.